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Des compétitions dans des conditions particulières: «Je suis un gars d’endurance» -Donald Brière

Donald Brière a complété 12 IRONMAN 70.3 en 28 mois.
Photo Mychel Lapointe

Des compétitions dans des conditions particulières: «Je suis un gars d’endurance» -Donald Brière

Publié le 04/07/2018

On ne surprendra personne en avançant que le Jéromien Donald Brière est un maniaque d’activité physique. L’ancien membre du Service de prévention des incendies de la Ville de Saint-Jérôme a multiplié les exploits au cours des trois dernières décennies.

Mais là, il faut avouer que le fait d’armes est digne de mention.

À 55 ans, Donald Brière a complété, à la fin du mois dernier à Mont-Tremblant, son 12e IRONMAN 70.3, en 28 mois.

Rien de moins.

Pour les non-initiés, un IRONMAN 70.3 est en quelque sorte (sur le plan de la distance) un demi-triathlon IRONMAN tel qu’on le connaît.

On parle, quand même de, successivement, 1,9 kilomètre de nage en eau libre, 90 kilomètres de vélo et 21,1 kilomètres de course à pied.

Retour après 20 ans

C’est il y a quelque 35 ans que Donald Brière a fait ses premières armes dans le domaine, alors qu’il a participé, entre 20 et 35 ans, à des triathlons olympiques alors que la discipline ne comptait pas autant d’adeptes qu’aujourd’hui.

C’est aussi à la même époque (en 1993) qu’il a entrepris de traverser à la marche le Québec, du nord au sud, pendant la saison hivernale.

Dans les années qui ont suivi, il a également organisé des tournées de hockey (pour adultes et pour les jeunes) au Québec et à l’extérieur de la province, quelques fois en Europe.

Après avoir quitté les pompiers, il est devenu propriétaire de pourvoiries.

C’est en 2015, que Donald a repris la compétition avec un IRONMAN complet à Mont-Tremblant et un triathlon olympique, en plus d’un IRONMAN 70.3 à Cuba, où il a terminé 3e de sa catégorie d’âge.

Ses participations l’ont amené tant au Québec, qu’au Canada, et particulièrement, aux États-Unis.

En 2016, il a participé à pas moins de sept IRONMAN 70.3. Ses performances lui ont d’ailleurs valu une médaille d’argent (pour la participation et les trois meilleurs temps) du programme AWA (All World Athletes) IRONMAN.
En sol jérômien

Sur le plan de l’entraînement, Donald Brière y consacre une moyenne de 12 à 14 heures par semaine (en plus de marcher aux alentours de 50 kilomètres par semaine) en très grande majorité dans le secteur de Saint-Jérôme, mais aussi à Mont-Tremblant à l’occasion.

Alors qu’il fait des longueurs dans la piscine de l’Académie Lafontaine (ce qui ne l’empêche pas de nager à l’occasion au lac rond et au lac Tremblant), il affectionne particulièrement le parc linéaire Le P’tit train du Nord (parce qu’il peut faire des entraînements par intervalles, notamment) pour le vélo et la course à pied.

«Je ne suis pas un coureur naturel, mais je me débrouille bien à la natation et en vélo. Je suis un gars d’endurance»,lance-t-il. Lui qui a l’habitude de terminer l’épreuve dans une moyenne de temps qui varie entre 5 heures 30 minutes et 5 heures 45 minutes. Sa meilleure performance: 5 h 08 m. Sa plus difficile: 6 h 34 m.

Des vagues de 21 pieds

De ses 12 compétitions au cours des 28 derniers mois, Donald Brière retient que le IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant, en juin dernier a été présenté dans des conditions idéales (entre 21 et 23 degrés Celsius).

Car, il a connu plus difficile. Souvent entre 36 et 42 degrés Celsius.

Et il n’y a pas uniquement la température.

«À Barcelone, j’ai connu une montée à vélo de 26 kilomètres de long et une descente vertigineuse, en conséquence. J’ai également affronté des vagues de 21 pieds de haut en Californie».

Un ultra marathon

Fort de son exploit, Donald Brière entend délaisser la compétition et l’entraînement intensif pour un certain temps.

Il laisse pour, éventuellement, revenir un jour.

«Je voudrais faire un ultra marathon», lance-t-il.