Ils ont servi le fruit de leur travail il y a une quinzaine de jours, sur l’heure du midi, à quelque 75 personnes ravies de déguster leurs plats dans le sous-sol de la cathédrale.
Au menu, potage de légumes, un parmentier de Noël, acras de maquereau et de morue et un opéra à la mangue pour dessert.
Lutte au gaspillage
Entre autres choses, la viande provenait de Moisson Laurentides (elle avait été remise par l’organisme aux responsables de la Soupe de la cathédrale qui ne peuvent profiter des facilités physiques pour l’apprêter) alors que les légumes pour la soupe représentaient les retailles de légumes provenant des cours de cuisine dispensés au Cégep.
Les six étudiants impliqués (d’une part, on travaille en groupe restreint pour le cours; d’autre part, trois autres étudiants ont quitté en cours de route) luttaient ainsi contre le gaspillage alimentaire.
Ils œuvraient alors sous la direction de Valentine Laperle, enseignante au programme qui avait établi le contact avec les gens de la Soupe de la cathédrale, et Guillaume Sparks-Beaulé, chef cuisinier de formation qui enseigne également au Cégep.
En outre, l’événement de vendredi servait d’évaluation pour la session d’automne. La portion «préparation» tout particulièrement (les plats servis vendredi ont tous été préparés au Cégep sur trois vendredis consécutifs, cuits et transportés par la suite à la cathédrale par camion juste avant le début du repas), puisqu’au moment de servir le repas, on scrutait notamment leurs aptitudes face à la clientèle.
Occasion inespérée
Du côté de la Soupe de la cathédrale, on a accueilli avec joie la démarche des gens du Cégep quand elle leur a été présentée en mars dernier.
Pour eux, comme pour leur clientèle, il s’agissait d’une occasion inespérée de déguster un excellent repas (le seul de la journée pour une bonne part des gens présents).
Car, règle générale, le repas du midi se résume à de la soupe, du pain et un dessert pour la centaine (ça peut doubler à la fin du mois, alors que les ressources financières se font plus rares) de personnes qui en profitent.
MOTS-CLÉS
Cégep de Saint-Jérôme