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Quartier 50+: une nouvelle tarification qui choque des non-résidents

Le Quartier 50+ compte quelque 2 500 membres.
Photo Mychel Lapointe

Quartier 50+: une nouvelle tarification qui choque des non-résidents

Publié le 14/11/2018

Les autorités de la Ville de Saint-Jérôme ont décidé de hausser de 100 $ qu’elle est actuellement à 460 $, à compter du 1er janvier 2019, la tarification du Quartier 50+ pour les non-résidents.

Ce qui a soulevé un tollé de protestations de la part de ceux qui écopent.

Par souci d’équité

Les autorités jérômiennes plaident que «par souci d’équité, la tarification pour l’accès au centre récréatif sera dorénavant de 460 $ pour les non-résidents de la Ville, une somme qui reflète le coût réel d’exploitation pour chaque usager».

Il faut savoir que sur un peu plus de 2 500 membres du Quartier 50+, 20 % sont non-résidents.

«Étant donné que le centre municipal est facturé à même le compte de taxes des Jérômiennes et des Jérômiens», Saint-Jérôme désire ajuster la tarification en conséquence, souligne-t-on.

«Cette décision est motivée par la volonté de l’administration de respecter la capacité de payer des contribuables jérômiens tout en facilitant l’accès à des installations et des services de qualité. Rappelons que le tarif d’abonnement annuel des résidents est au même niveau que celui de 2009», tient-on à préciser du côté de l’administration jérômienne.

«La nouvelle facturation reflète le coût réel d’opération du Quartier 50+. La Ville de Saint-Jérôme subventionne la différence afin de maintenir le tarif actuel. Les villes voisines ont été contactées depuis plusieurs mois afin de pouvoir offrir, elles aussi, un programme similaire de subvention pour leurs citoyens. J’ai bon espoir que les villes de la MRC vont suivre l’exemple de Saint-Jérôme», nous a répondu le maire Stéphane Maher.

Depuis 10 ans

Concrètement, comme l’exprime M. Maher, c’est depuis le début des activités du Quartier 50+, en 2009, que la Ville de Saint-Jérôme ne fait pas ses frais avec le centre.

On a considéré qu’était venu le moment de faire en sorte de combler une partie du manque à gagner.