Réagissant aux déclarations publiques faites par l’ex-conseiller Mario Fauteux et le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, le député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, se dit extrêmement troublé par les faits allégués de part et d’autre.
Considérant la gravité de la situation et par respect pour tous les gens qui l’ont interpellé à ce sujet, le député se sent cette fois dans l’obligation de mettre de côté temporairement son devoir de réserve, dérogeant à la règle qu’il s’est donnée, s’abstenir de commenter la politique municipale.
Accroc à la démocratie
Selon lui, si plusieurs faits évoqués au cours de la semaine dernière s’avèrent exacts, ce serait un accroc à la démocratie «et tout un œil au beurre noir pour Saint-Jérôme, encore une fois ! On pensait pourtant avoir tourné la page avec cette façon de faire.» Par ailleurs ce dernier s’inquiète particulièrement du fait que le maire prétende détenir des informations privilégiées du BIPA, dont le rôle est de surveiller les processus de passation des contrats publics pour en déceler et en sanctionner les irrégularités à Saint-Jérôme. «Devons-nous comprendre que l’organisme qui doit surveiller et, le cas échéant, enquêter sur l’administration municipale semblerait tenir au courant cette même administration de ses enquêtes? Je suis évidemment très troublé par cette possibilité.»
Pour Marc Bourcier il serait important de faire la lumière sur toute cette affaire, «Que ce soit la Commission des affaires municipales, le Directeur général des élections et possiblement d’autres instances. Les faits allégués me semblent trop sérieux pour être ignorés.»
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Élections municipales 2017