«La protection de l’environnement s’avère une priorité pour tous, mais le processus actuel de prise de décision est lourd et complexe. Dans le cas des lacs, il est quasi impossible de s’y retrouver car c’est une compétence partagée entre les trois paliers de gouvernement. Mon rôle sera de mobiliser et d’unir les forces vives; intervenants provinciaux et fédéraux, élus municipaux, associations citoyennes et organismes environnementaux doivent collaborer en partenariat et faire avancer les choses pour de bon»évalue Marguerite Blais.
À cet égard, la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Prévost dit vouloir miser sur la concertation des trois palliers de gouvernement si elle est élue.
Joyau récréotouristique 
Pour Mme Blais, une chose est claire :
«Avec plus de 60 lacs, parcs et écosystèmes exceptionnels constituant un joyau récréotouristique et économique inestimable, les élus des villes et des municipalités de Prévost souhaitent ardemment une simplification des formalités et des procédures en place. Plusieurs initiatives importantes tardent à voir le jour comme la création de zones de protection des lacs, la réglementation des embarcations motorisées ou encore le contrôle de la propagation de la myriophylle à épis, une plante aquatique très agressive qui se répand à une vitesse phénoménale».
Urgence d’agir
En outre, Marguerite Blais  considère que le dossier des déversements illégaux à Sainte-Sophie a assez duré. Pour elle, il y a «urgence d’agir»
«L’inaction du gouvernement provincial dans un dossier comme celui du déversement de sols contaminés sur des terres agricoles, en bordure de cours d’eau à Sainte-Sophie est tout à fait inexcusable, voire troublant. En 2018, alors que nous sommes conscients des conséquences dévastatrices d’agissements de la sorte sur la faune et la flore, nous devons être plus proactifs. Je m’engage à faire de ce dossier local une de mes priorités en vue d’assurer une plus grande protection de nos milieux naturels»indique-t-elle.
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Elle qui a participé à des compétitions de haut niveau en ski alpin, il y a quelques années, c’est d’abord aux jeunes et à leur famille que Naömie Goyette réserve son premier engagement électoral.
« Fidèle à la première raison qui m&#8217;a amenée à faire de la politique, soit l&#8217;éducation, je suis heureuse que mon premier engagement officiel pour les citoyennes et citoyens de Prévost reflète cette priorité. Pour nos jeunes, pour les familles d&#8217;ici, je m&#8217;engage à collaborer avec les partenaires afin de mettre en place un campus répondant aux besoins des étudiants athlètes afin de les soutenir dans la poursuite de leurs études» a souligné la candidate libérale dans le comté de Prévost, jeudi dernier, premier jour officiel de la campagne électoral, mais aussi celui de l’inauguration de son local à Saint-Sauveur.
Cette grande aventure 
C’est accompagnée de maires de la circonscription, de membres de sa famille, d’amis, de bénévoles et de citoyens que Naömie Goyette a lancé sa campagne  dans son local du 75 avenue de la Gare.
Il faut dire qu’il y a un certain temps déjà qu’elle est sur le terrain afin d&#8217;échanger avec les citoyens de la nouvelle circonscription.
« Depuis des mois, je vais à votre rencontre. Aujourd’hui, je suis fière de vous accueillir dans ce local afin d’entamer cette grande aventure. Ce local se veut un lieu d’échanges et d’idées où toutes et tous sont les bienvenus. Ensemble, travaillons à améliorer notre qualité de vie en matière de transport, d’environnement et d’éducation. Occupons-nous de nos familles, de nos aînés et de nos jeunes. Mon engagement : faciliter la vie des Québécoises et des Québécois» d’indiquer Mme Goyette à cette occasion.
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À l’inauguration de son local électoral: Naömie Goyette promet un campus pour les étudiants athlètes

Vicaire général du diocèse de Saint-Jérôme jusqu’au printemps dernier, Martin Tremblay, à ce titre, était un membre influent au sein de la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale. Or, voici que l’évêque du diocèse, Mgr Pierre Morissette, l’envoie étudier la nouvelle évangélisation à Rome pour deux ans.
Créée à l’automne 2016, la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale a pour principal mandat de trouver de nouvelles manières de procéder afin de réunir les fidèles, notamment, et ainsi éviter la faillite à de nombreuses paroisses. La solution envisagée, et publiée dans ces pages en décembre dernier, était de fermer 33 des 54 églises du diocèse. La décision finale sera rendue en décembre prochain après consultations auprès des paroissiens.
En mai dernier, Mgr Pierre Morissette annonçait la nomination de Mgr Raymond Poisson, évêque de Joliette depuis novembre 2015, au poste d’évêque coadjuteur (ou auxiliaire) du diocèse. Au même moment, Martin Tremblay était relevé de ses fonctions de vicaire général, et, par conséquent, du titre de monseigneur qui venait avec. Il perdait aussi ses appartements à la Cathédrale de Saint-Jérôme, obligé, par surcroît, de retourner vivre chez ses parents à Sainte-Anne-des-Lacs… en attendant de quitter pour l’Italie, en septembre.
«Un temps bénéfique»
Bien qu’à première vue, il puisse sembler curieux que l’un des piliers de la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale quitte pour Rome au moment même où sévit une crise majeure au sein du diocèse, Martin Tremblay ne le voit pas de cette façon, et ce, même si la proposition de l’évêque lui est apparue surprenante.
«Certains prêtres le demandent, ce qui ne fut pas mon cas, a-t-il indiqué. J’ai donc été surpris puisqu’habituellement, dans une carrière, on ne va qu’une seule fois à Rome pour étudier alors que ce sera ma deuxième, mais c’est un sacrifice qui va rapporter au diocèse.»
Martin Tremblay avait en effet séjourné en sol italien pour deux ans, de 2004 à 2006. Il avait alors complété une maîtrise en spiritualité à la Faculté pontificale de théologie Teresianum. Il qualifie d’ailleurs cette expérience «d’extraordinaire».
Pour expliquer ce second voyage d’études qui le mènera cette fois à l’université pontificale du Latran, il a parlé «d’un temps bénéfique» où il aura, entre autres, l’occasion de se mettre à jour en théologie.
«La nouvelle évangélisation permet à ceux qui croient en Dieu de renouveler leur manière de se laisser rejoindre par Dieu. Si on est passionné par Dieu et qu’Il change quelque chose dans notre vie, c’est ce qu’on va témoigner», a-t-il mentionné, certain qu’à son retour, il sera davantage «utile» au diocèse.
«À mon retour, j’espère que je serai converti encore plus et que j’aurai changé mon approche.»
Réfléchir aux façons de faire
Aux dires de Martin Tremblay, la situation n’est pas rose pour l’Église catholique en général. Les paroissiens sont de moins en moins nombreux à visiter les lieux de culte et les coffres des paroisses diminuent à vue d’œil. Son séjour en Italie est donc destiné à l’aider à changer cette donne.
«Il faut réfléchir sur nos façons de faire. Où est-ce qu’on manque? Un peu comme une famille qui se dit que les enfants viennent les visiter moins souvent et se demandent ce qui se passe. Il est donc important de se questionner. Le problème n’est pas nécessairement de mon côté, mais il y a quelque chose qui ne passe pas quand même», a conclu Martin Tremblay.
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Préservation de l’environnement: Marguerite Blais mise sur la concertation