Paul St-Pierre Plamondon, candidat du Parti québécois dans le nouveau comté de Prévost en vue de l’élection d’octobre prochain, compte dorénavant sur le support du Regroupement des retraité(e)s pour Paul dans Prévost.
Plus d’une trentaine de retraités des municipalités de Prévost, Sainte-Sophie, Saint-Hippolyte, Piedmont et Saint-Sauveur ont officiellement fondé le regroupement mercredi dernier à l’Auberge Lac du Pin Rouge de Saint-Hippolyte.
«L’idée de se rassembler en soutien à la campagne de Paul St-Pierre Plamondon s’est mise en place pour plusieurs raisons. La première, est une inquiétude palpable devant la possibilité qu’aux prochaines élections, un parti qui prône les coupes budgétaires et la privatisation des services prenne à nouveau le pouvoir. Que ce soit la CAQ ou le PLQ, qui ont des propositions très similaires, nous constatons que l’austérité a fait très mal aux retraité(e)s et constatons que seul le PQ propose un réinvestissement dans les services essentiels aux retraité(e)s. C’est pourquoi nous nous rangeons derrière Paul.  La deuxième raison est que nous avons aimé la campagne à l’investiture de Paul St-Pierre Plamondon et que nous croyons qu’il mérite sa chance de faire son entrée à l’Assemblée Nationale, notamment parce qu’il incarne le renouveau dont le Québec a grandement besoin en politique » commente Monelle Beaulne, porte-parole du groupe.
Paillé
Qui plus est, Mme Beaulne voit en Paul St-Pierre Plamondon des similitudes avec une autre politicien qui a laissé sa marque dans la région, il y a plus de 20 ans.
«Il me fait penser à Daniel Paillé (élu député de Prévost en<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_g%C3%A9n%C3%A9rale_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_1994">septembre 1994</a>, il démissionnera en novembre 1996, ayant notamment été ministre de l&#8217;Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie dans le gouvernement de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Parizeau">Jacques Parizeau</a>) qui a travaillé fort pour son comté» confie-t-elle au représentant d’Infos Laurentides.
Papineau
Après le départ de Daniel Paillé, c’est Lucie Papineau qui a pris la relève de 1997 à 2007. Elle aura notamment été ministre déléguée à l&#8217;Industrie et au Commerce dans le cabinet de Bernard Landry du 30 janvier 2002 au 29 avril 2003.
Mme Papineau a repris du service récemment à titre de présidente du Parti québécois de Prévost.
« Nous voulons donner la chance à une relève. Paul St-Pierre Plamondon incarne une relève politique très dynamique et prometteuse. J’ai envie de voir du sang neuf et du renouveau en politique et ça me fait plaisir de donner du temps en ce sens-là » dira-t-elle.
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Christian Asselin
casselin@rédactioninfoslaurentides.com
Jessica Chartrand et son conjoint, Michel Labrèche, ont vécu une expérience inoubliable, le 11 juin, lorsqu’à 16 h 27, alors qu’ils se rendaient à l’Hôpital de Saint-Eustache pour y accoucher de leur bébé à naître, celui-ci a plutôt décidé de se montrer le bout du nez dans la voiture, sur la route 148, à la hauteur de l’Autodrome.
Pourtant, le matin de l’événement, rien ne laissait présager une arrivée si soudaine. Rencontrée à son domicile de Saint-Colomban, après avoir reçu son congé de l’hôpital, Jessica racontait que quelques heures seulement avant l’accouchement, initialement prévu pour le 9 juin, elle vaquait tranquillement à ses occupations, passant l’aspirateur et faisant du lavage… jusqu’à ce que ses eaux crèvent, à 14 h 30.
«Je n’étais plus capable de me lever de la toilette. J’ai dit à Michel qu’il fallait y aller ! En quittant la maison, pendant qu’il rentrait nos effets personnels dans la voiture, j’étais à quatre pattes tellement j’avais mal. Je me demandais comment j’allais faire pour gérer cette situation jusqu’à l’hôpital.»
«On était en route, poursuit Michel. J’essayais de me dépêcher tandis que Jessica hurlait à côté de moi : ‘je sens sa tête, je sens sa tête !’ Je lui répondais que ça devait être parce qu’elle avait mal, mais elle a baissé ses pantalons et là, j’ai vu la tête ! Je me suis immédiatement rangé sur l’accotement. J’ai fait le tour du véhicule et, pendant ce temps, j’ai entendu ma blonde lâcher un cri de mort. J’en ai eu des frissons ! À mon arrivée de l’autre côté, le bébé était sorti».
Jessica, en état de choc, n’en revenait tout simplement pas d’avoir accouché de son 2eenfant, une petite fille, sur une route provinciale.
«Elle est sortie en une poussée ! Je l’ai prise sur moi et l’est serrée contre ma poitrine», se rappelle-t-elle.
Garder son calme
Pompier à Saint-Colomban, Michel est habitué de composer avec des situations d’urgences, mais jamais de cette envergure, alors qu’il est lui-même impliqué émotionnellement. Faisant preuve de sang-froid, malgré le stress qui l’envahissait, il s’est assuré que le cordon ombilical n’obstruait pas les voies respiratoires de la petite, l’a retournée sur le côté et lui a nettoyé les narines et la bouche.
«J’ai composé le 911 et donné mon téléphone à un monsieur qui s’était arrêté. La préposée de la centrale d’urgences me disait de serrer le cordon. J’ai pris un de mes lacets et l’ai enroulé autour de celui-ci. Au même moment les policiers sont arrivés».
Une première en 31 ans de carrière
Tanya Larivée et Daniel Malenfant, policiers au Service de police de Saint-Eustache, n’ont mis que «deux ou trois minutes», selon les dires des parents, pour arriver sur les lieux de l’accouchement. Il s’agissait d’une première expérience du genre pour les deux agents.
«Ça fait 31 ans que je suis policier, et je n’avais jamais vécu un accouchement en direct. Une fois, il y a de cela une quinzaine d’années, j’ai escorté une dame enceinte jusqu’à l’hôpital, mais de voir le bébé, comme ça, c’était une première», a raconté M. Malenfant qui a louangé le calme démontré par le couple.
«Quand on est arrivés, il n’y avait plus rien à faire. Michel avait même enlevé son lacet ! Ils ont tout fait ! On les a juste assisté ! Il ne faut pas oublier le travail du 911 qui a aussi été d’une grande assistance».
Quelques minutes après les policiers, les ambulanciers suivaient. Ils ont alors pris en charge Jessica. Michel a quant à lui repris le volant de son véhicule. Escortés par les policiers, ils se sont enfin rendus à l’hôpital.
Madison Labrèche, un bébé en santé de 6 livres et 11 onces, est née à 16 h 27, le 11 juin 2018.
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Sa maman accouche dans sa voiture: Madison était trop pressée de venir au monde

Antoine Poulin (20 ans) a officiellement été nommé pour représenter le Parti libéral du Québec dans le comté de Saint-Jérôme en vue de l’élection d’octobre prochain.
« Le Parti libéral, c&#8217;est le parti de l&#8217;égalité des chances, où l&#8217;on veut offrir à tous les mêmes opportunités. Peu importe ton code postal, ton statut social, le Parti libéral est le parti qui permet à tous de pouvoir s&#8217;épanouir, et finalement, de pratiquer une profession qui te ressemble, à travers laquelle tu peux t&#8217;identifier et t&#8217;accomplir» considère le candidat libéral.
Représenter les gens
En entrevue avec Infos Laurentides, Antoine  Poulin souligne qu’il se lance dans la course avec l’intention de répondre aux aspirations des gens de Saint-Jérôme, tout groupes d’âge confondus.
« Ce que je veux et ce que j’ai toujours fait, c’est défendre les gens. C’est important pour moi. Depuis que je rencontre les gens de Saint-Jérôme, j’ai développé un attachement profond pour la ville. Je veux bien les représenter, qu’ils aient leur voix quand vient le temps des décisions».
Parmi les priorités, la candidat parle de santé, de transport et d’éducation, mais sans préciser, pour l’instant, quelles sont les façon d’améliorer les choses. Disant vouloir garder cela pour la campagne électorale.
Tout au plus, concernant l’avenir de l’hôpital régional de Saint-Jérôme, il soulignera vouloir «régler le dossier» de façon définitive.
Antoine Poulin parle également de supporter les organismes communautaires et faire en sorte de rapprocher les générations pour, entre autres, « briser l’isolement des personnes âgées ».
Défi intéressant
Par ailleurs, Antoine Poulin est bien au fait qu’il n’y pas eu un député libéral dans le comté de Saint-Jérôme (autrefois le comté de Prévost) depuis plus de 20 ans. Ça remonte à Paul-André Forget.
Il dit voir cela comme un «défi intéressant ».
«Ce qu’il faut, c’est que les gens de Saint-Jérôme votent pour la personne qui va faire des bonnes choses pour eux. Personnellement, je veux aider les gens et voir ce qu’on peut faire pour Saint-Jérôme ensemble. Voir où Saint-Jérôme peut-être dans quatre ans».
Quant au type de campagne électorale qu’il entend faire, Antoine Poulin indique souhaiter participer au maximum d’activités publiques.
«Je veux être présent, proche des gens, échanger avec eux et les écouter pour savoir comment je peux au mieux les représenter…»
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Des retraités se regroupent derrière Paul St-Pierre Plamondon: «Il me fait penser à Daniel Paillé… » -Monelle Beaulne