Quoi voir en janvier&nbsp;: Lise Dion, le 12 janvier, Patrick Norman, le 14 janvier, Passe-Partout, le 15 janvier, Les Grands explorateurs, le 16 janvier, Arnaud Soly, le 20 janvier, 2 Frères, le 21 janvier, Pentaèdre, le 22 janvier, La société des poètes disparus, 24 et 25 janvier, P-A Méthot, le 26 janvier, Muse, le 27 janvier, Bobby Bazini, le 28 janvier, Michel Louvain, un certain souvenir, le 29 janvier. Le reste de l’année aussi offre des spectacles de chants, d’humour, de cirque, de théâtre, de musique… 2023 sera une année riche et haute en couleurs!



Profitez des avantages d&#8217;être membre du Théâtre Gilles-Vigneault à partir de 25$. Un avantage de 3$ à 15$ de rabais par billet sur la majorité des spectacles. Un accès exclusif de 24 à 48 heures aux préventes, promotions et invitations



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Diffusion En Scène est un OBNL propriétaire et gestionnaire du Théâtre Gilles-Vigneault&nbsp;: Là où battent nos cœurs&nbsp;

Cancer ascendant Autruche&nbsp;est un roman drôle et sensible dans la lignée de ceux de Susin Nielsen, qui fait vivre aux ados toute une gamme d’émotions.



Dégourdie et attachante, Sam est cette petite adolescente qui apprend que Clémence, sa mère, est atteinte d’un cancer, la très cartésienne ado de 14 ans décide de plonger dans l’action et de faire tout ce qu’elle peut pour que sa mère guérisse.



Mais elle comprend rapidement que filtrer en douce les appels et repousser les charlatans ésotériques ne sera pas suffisant pour sauver sa mère.



Sam décide d’organiser une campagne de sociofinancement à l’insu de la principale intéressée.&nbsp;



Dans cette quête éperdue, chaque geste compte, pourvu qu’il permette à Sam de ne pas voir les vraies choses de la vie.&nbsp;



« L’univers a explosé le 14 mai à 16 heures, 34 minutes et 42 secondes. Ne fouillez pas dans vos souvenirs. La nouvelle n’a pas fait les manchettes. Elle ne s’est même pas glissée dans vos réseaux sociaux, entre un quiz bidon et une vidéo de chat.



C’était une catastrophe sans météorite, sans tsunami, sans zombie qui envisage de vous dévorer les entrailles.&nbsp;



Vous n’avez probablement pas ressenti la moindre onde de choc depuis votre salon.



Je pourrais toutefois vous jurer que pendant une nanoseconde, c’est tout un univers qui a éclaté. Celui de Sam Tyler-Dufort », écrit l’autrice.



Infos Laurentides s’est entretenu avec Julie Champagne qui, en 2010, quittait un emploi de planificatrice stratégique dans une agence de promotion pour vivre de sa plume.&nbsp;



Vos premières réactions à la suite de ce prix?



Je ne le réalise pas encore! C’est incroyable tout ce qui arrive avec ce livre depuis sa parution, en avril dernier. L’accueil chaleureux des libraires, les critiques enthousiastes, et surtout, les témoignages émouvants des lecteurs et des lectrices&#8230; Remporter un Prix littéraire du Gouverneur général, ça ne figurait nulle part sur mon radar d’autrice. C’est une grande surprise qui me va droit au cœur!



D&#8217;où vous est venu l&#8217;inspiration pour l&#8217;écriture de ce livre ?



Bien que ce soit une fiction, l’étincelle de départ vient de ma famille, plus particulièrement de ma tante qui nous a quittés il y a dix ans. J’ai mis plusieurs années avant d’avoir le recul nécessaire pour m’approprier l’histoire que je souhaitais raconter. Je voulais un récit lumineux et plein d’espoir, mais sans basculer dans la facilité d’un tout-est-bien-qui-finit-bien.&nbsp;



Pour l&#8217;écriture de ce livre, avez-vous reçu de l&#8217;aide de vos proches ou de la famille ?



Mon amoureux est mon premier lecteur. Il est aux premières loges de tous mes projets d’écriture, pour le meilleur et pour le pire! Pour&nbsp;Cancer ascendant Autruche,&nbsp;ma famille a aussi lu le manuscrit avant sa sortie. C’était important pour moi d’avoir leur sceau d’approbation.&nbsp;



Les personnages de votre livre sont-ils inspirés de vos proches, de vos amis(es) ou de votre famille ?



Oui, mais ce ne sont pas des calques de la réalité. On devine plutôt un trait de caractère par-ci, une anecdote un peu déformée par-là&#8230; Je crois d’ailleurs que le personnage principal me ressemble beaucoup plus que je ne le prévoyais au départ&#8230; Sam glisse ses émotions sous le tapis, par peur d’être submergée. Elle s’étourdit par l’action, elle dédramatise les événements avec un humour parfois mordant. Je ne peux pas dire que le fruit est tombé loin de l’arbre&#8230;



Est-ce que vous avez un sujet ou une idée précise pour l&#8217;écriture de votre prochain livre ?&nbsp;



J’ai toujours le cerveau en effervescence! Les idées ne manquent pas, c’est plutôt les journées qui passent trop vite. Pour mon prochain roman jeunesse, j’irai complètement ailleurs. Pas d’autruche, pas de combat contre la maladie! Ce sera probablement un suspense techno, à la croisée de&nbsp;X-Files, du&nbsp;Blue Whale Challenge&nbsp;et la série&nbsp;The OA. À suivre!



Qui est Julie Champagne ?&nbsp;



En plus de mon chapeau d’autrice, je suis également rédactrice en chef de&nbsp;Curium,&nbsp;un magazine science-techno-société pour ados qui est produit par le même éditeur que&nbsp;Les Débrouillards&nbsp;et&nbsp;Les Explorateurs.&nbsp;Je suis aussi mère de deux enfants, et fière résidente des Basses-Laurentides depuis une quinzaine d’années.



Notons que Julie Champagne est également l’autrice de plusieurs romans jeunesse, comme la série L’escouade Fiasco à la courte échelle et la série Hackerboy dans la collection Zèbre de Bayard Canada.

Une auteure de chez-nous remporte les grands honneurs

Les auteurs Michel d’Astous et Anne Boyer avaient sollicité, en 2020, M. Pariseau-Legault à titre d’expert-conseil pour la série Mon fils, touchant la santé mentale et plus spécifiquement la schizophrénie. Pour leur deuxième série, les auteurs ont fait de nouveau appel à lui pour conseiller l’équipe de scénarisation sur les enjeux associés aux troubles bipolaires, aux dépendances et à l’organisation des services et formuler des recommandations afin que le scénario dépeigne un portait fidèle à la réalité de ce que vivent les personnes aux prises avec ces troubles et leurs familles.



Ma mère raconte le parcours compliqué, mais positif de Chantal (interprétée par Chantal Fontaine), 60 ans, qui vient de sortir de prison après une incarcération de 18 mois. Durant cette période, elle a reçu un diagnostic de trouble bipolaire et se retrouve maintenant à la croisée des chemins. Pour la première fois de sa vie, elle ose croire à un avenir meilleur. Chantal entreprend une thérapie et décide de jouer franc jeu avec sa famille qu’elle a toujours malmenée.



« La série Ma Mère s’inscrit dans la continuité de la précédente, Mon fils. Elle s’intéresse cette fois à l’influence des problèmes de santé mentale sur les liens familiaux. Par son accessibilité au grand public, elle propose de sensibiliser et déstigmatiser les enjeux associés à la santé mentale, plus particulièrement en ce qui concerne le trouble bipolaire. La série met notamment en lumière les dynamiques de culpabilisation et d’incompréhension que peuvent vivre les personnes aux prises avec un problème de santé mentale et leurs proches », exprime M. Pariseau-Legault.

Théâtre Gilles-Vigneault: Quoi voir en janvier