Le Salon des aînés de Saint-Jérôme est de retour au Quartier 50+, le samedi 22 septembre prochain, avec une deuxième édition qui s’annonce encore meilleure que la première qui avait, pourtant, connu un grand succès.
L’événement est présenté par la Ville de Saint-Jérôme, de concert avec la Table de réflexion et d’actions de retraités et d’aînés de la MRC de La Rivière-du-Nord (TRARA), de 9 h à 17 h au Quartier 50+ de Saint-Jérôme.
Double vocation
Comme ce fut le cas pour la première édition, la version 2018 du Salon des aînés représente, à n’en pas douter, l’occasion pour les aînés de retrouver en un seul et même endroit tous les services qui leur sont destinés.
Encore plus heureux, il en va de même pour les proches aidants d’aînés en leur rendant davantage accessibles les ressources d’aide disponibles dans la région.
« Sachant que plus de 40 % de la population de Saint-Jérôme est âgée de 50 ans et plus, l’événement s’avère fondamental pour répondre aux multiples besoins des citoyens» souligne, juste à propos, Julie Deslauriers, coordonnatrice du Quartier 50+.
Ce Salon s’inscrit dans les actions concrètes réalisées par Saint-Jérôme en tant que Municipalité amie des aînés (démarche provinciale MADA) depuis 2015.
Objectif de 3 000 visiteurs
Cette année, le comité organisateur s’est fixé, nous dit-on, comme objectif 3 000 visiteurs, le tiers de plus que l’an dernier puisque l’édition se tiendra un samedi.
Pour l’événement, la TRARA a mis en place un comité organisateur composé de deux membres de son conseil d’administration, d’un responsable des communications, d’un responsable de la logistique, de deux agentes de sollicitation, de trois représentants de la Ville de Saint-Jérôme, d’une organisatrice communautaire du CISSS des Laurentides ainsi que de deux de ses membres (FADOQ et Vigil’Ange).
Le Salon des aînés de Saint-Jérôme vise, entre autres, à favoriser le vieillissement actif et freiner la discrimination fondée sur l’âge.
Les profits générés par cet événement seront versés entièrement à l’organisme Vigil’Ange afin de contribuer à assurer sa pérennité financière.
Des conférences
En plus de la présence de quelque 80 exposants qui occuperont la grande majorité des espaces du rez-de-chaussé du Quartier 50+, le Salon des aînés de Saint-Jérôme présente sept conférences, dont trois dans la salle de spectacles et quatre dans une salle intimiste !
Malheureusement, la conférence du Dre Christiane Laberge affiche complet, mais il reste des places (gratuites) pour celles de Jocelyne Robert, sexologue (13h30) et de Marie-Josée Taillefer (16h). Le public doit se prévaloir de billets pour y assister, disponibles gratuitement au Quartier 50+.
Finalement, sans billet requis pour y assister, les conférences du Dr Jacques Goulet, chirurgien maxillo-facial (10 h), de Julie Gravel (11 h 45), du Comité des usagers du CISSS des Laurentides (13 h 30) et de Nathalie Prud’homme (16 h) seront présentées dans la salle E. Les places sont toutefois limitées.
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Vicaire général du diocèse de Saint-Jérôme jusqu’au printemps dernier, Martin Tremblay, à ce titre, était un membre influent au sein de la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale. Or, voici que l’évêque du diocèse, Mgr Pierre Morissette, l’envoie étudier la nouvelle évangélisation à Rome pour deux ans.
Créée à l’automne 2016, la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale a pour principal mandat de trouver de nouvelles manières de procéder afin de réunir les fidèles, notamment, et ainsi éviter la faillite à de nombreuses paroisses. La solution envisagée, et publiée dans ces pages en décembre dernier, était de fermer 33 des 54 églises du diocèse. La décision finale sera rendue en décembre prochain après consultations auprès des paroissiens.
En mai dernier, Mgr Pierre Morissette annonçait la nomination de Mgr Raymond Poisson, évêque de Joliette depuis novembre 2015, au poste d’évêque coadjuteur (ou auxiliaire) du diocèse. Au même moment, Martin Tremblay était relevé de ses fonctions de vicaire général, et, par conséquent, du titre de monseigneur qui venait avec. Il perdait aussi ses appartements à la Cathédrale de Saint-Jérôme, obligé, par surcroît, de retourner vivre chez ses parents à Sainte-Anne-des-Lacs… en attendant de quitter pour l’Italie, en septembre.
«Un temps bénéfique»
Bien qu’à première vue, il puisse sembler curieux que l’un des piliers de la Commission diocésaine pour la mission et l’action pastorale quitte pour Rome au moment même où sévit une crise majeure au sein du diocèse, Martin Tremblay ne le voit pas de cette façon, et ce, même si la proposition de l’évêque lui est apparue surprenante.
«Certains prêtres le demandent, ce qui ne fut pas mon cas, a-t-il indiqué. J’ai donc été surpris puisqu’habituellement, dans une carrière, on ne va qu’une seule fois à Rome pour étudier alors que ce sera ma deuxième, mais c’est un sacrifice qui va rapporter au diocèse.»
Martin Tremblay avait en effet séjourné en sol italien pour deux ans, de 2004 à 2006. Il avait alors complété une maîtrise en spiritualité à la Faculté pontificale de théologie Teresianum. Il qualifie d’ailleurs cette expérience «d’extraordinaire».
Pour expliquer ce second voyage d’études qui le mènera cette fois à l’université pontificale du Latran, il a parlé «d’un temps bénéfique» où il aura, entre autres, l’occasion de se mettre à jour en théologie.
«La nouvelle évangélisation permet à ceux qui croient en Dieu de renouveler leur manière de se laisser rejoindre par Dieu. Si on est passionné par Dieu et qu’Il change quelque chose dans notre vie, c’est ce qu’on va témoigner», a-t-il mentionné, certain qu’à son retour, il sera davantage «utile» au diocèse.
«À mon retour, j’espère que je serai converti encore plus et que j’aurai changé mon approche.»
Réfléchir aux façons de faire
Aux dires de Martin Tremblay, la situation n’est pas rose pour l’Église catholique en général. Les paroissiens sont de moins en moins nombreux à visiter les lieux de culte et les coffres des paroisses diminuent à vue d’œil. Son séjour en Italie est donc destiné à l’aider à changer cette donne.
«Il faut réfléchir sur nos façons de faire. Où est-ce qu’on manque? Un peu comme une famille qui se dit que les enfants viennent les visiter moins souvent et se demandent ce qui se passe. Il est donc important de se questionner. Le problème n’est pas nécessairement de mon côté, mais il y a quelque chose qui ne passe pas quand même», a conclu Martin Tremblay.
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Au moment où l’on se questionne sur l’avenir des églises: celui qui pilotait le dossier envoyé en Italie pour deux ans

Deux incendies d’envergure se sont déclarés en trois jours à Saint-Jérôme la semaine dernière.
Dans un cas, il a fallu l’intervention des policiers pour convaincre un forcené de quitter la bâtisse en flammes, alors que dans l’autre, 12 personnes se sont retrouvées à la rue.
Incendie De Martigny
Vendredi en fin d’après-midi, à une heure de grande affluence, les pompiers de Saint-Jérôme ont été appelés pour un début d’incendie dans un édifice à logements de la rue De Martigny.
Avant même de pouvoir combattre le brasier, les sapeurs ont eu à négocier avec un homme qui s’était barricadé dans son logement du deuxième étage et qui refusait de sortir.
«Quand nous sommes arrivés sur place (un peu après 16 h), il y avait un individu à la fenêtre. On voulait tenter un sauvetage. Nous avons donc installé une échelle à la fenêtre pour l’aider à sortir, mais il refusait de descendre. Il lançait des choses aux policiers qui étaient sur place. Il ne voulait rien savoir», indique Michel Durocher, chef de prévention incendie à la Ville de Saint-Jérôme.
Mais, les circonstances aidant, l’homme n’a eu d’autre choix que de quitter le logement.
«À un moment donné, ça s’est mis à chauffer beaucoup plus dans l’appartement»de reprendre M.Durocher. Il a décidé par lui-même de descendre les trois premiers échelons de l’échelle.»
Par contre, «après, ça a pris un bon quatre minutes avant que les policiers le convainquent de descendre. Il a alors été maîtrisé».
L’individu a par la suite été pris en charge par les paramédicaux et il a fallu environ 15 minutes aux pompiers pour abaisser les flammes. Ils ont par la suite entrepris d’inspecter la toiture et une partie du deuxième étage.
Au Service de police de Saint-Jérôme, on nous informait mardi que l’homme en question était passablement agité et est encore sous observation à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.
Ayant avoué spontanément aux policiers avoir mis le feu à son logement, il sera accusé d’incendie criminelle.
L’incident n’a pas été sans perturber la circulation, puisque la rue De Martigny, achalandée à cette heure de la journée, a été fermée dans les deux sens entre les rues Marie-Victorin et Gauthier.
Une vingtaine de pompiers ont été impliqués dans l’opération.
Castonguay
Par ailleurs, mercredi, un autre incendie dont l’origine est considérée comme suspecte, a grandement endommagé l’édifice à logements du 141, rue Castonguay, à proximité de la rue Laviolette, forçant l’évacuation d’une douzaine de personnes, dont la grande majorité n’étaient pas assurées.
C’est aux environs de 14 h 26 que l’appel a été logé à la caserne de Saint-Jérôme pour l’incendie qui a nécessité l’implication d’une quarantaine de pompiers de Saint-Jérôme, Mirabel, Prévost et Saint-Colomban.
Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, le feu a pris origine au premier étage et s’est par la suite propagé au deuxième étage et à la toiture qui a fini par s’affaisser.
Ce n’est qu’aux environs de 20 h que les pompiers ont pu compléter leur travail.
Étant donné que la cause de l’incendie demeure suspecte, le dossier a été remis au service de police de Saint-Jérôme qui l’a par la suite transféré aux inspecteurs de la Sûreté du Québec, dont le rapport sera connu à un moment indéterminé.
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Salon des aînés à Saint-Jérôme: une deuxième édition encore meilleure