Pierre Godin agira dorénavant à titre de conseiller stratégique à la direction générale de la MRC de la Rivière-du-Nord. Cela permettra à M.Godin d’accompagner la nouvelle équipe de direction nommée mercredi dernier par le conseil des maires et mairesse.
Par la même occasion Roger Hotte et Josée Yelle ont été nommés, respectivement, directeur général et directrice générale adjointe de la MRC.
Expertise hautement estimée
« Nous sommes extrêmement heureux de pouvoir compter sur un conseiller spécial avec autant d’expérience, permettant ainsi d’assurer continuité et stabilité à la direction de la MRC de La Rivière-du-Nord », explique Bruno Laroche, préfet de la MRC et maire de Saint-Hippolyte.
«Après plus de 37 années passées à la barre de la MRC, Pierre détient une connaissance pointue des enjeux sur le territoire et surtout une expertise hautement estimée de l’ensemble des dossiers de la MRC », a-t-il ajouté.
Quant, au nouveau tandem de direction, le préfet Laroche se dit d’avis que «la MRC sera assurément pilotée de mains de maitre par Roger Hotte et Josée Yelle. Après plusieurs années à travailler ensemble, je sais qu’ils ont tous les deux une éthique de travail digne des plus hauts standards, et une perspective humaine et sensible du rôle de la MRC sur le territoire ».
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Cette année marque les 10 ans d’existence du Quartier 50+ qui, depuis septembre 2008, reçoit des milliers d’aînés dans le cadre de sa programmation. Julie Deslauriers, coordonnatrice du centre récréatif municipal a dressé un bilan de la première décennie et porte un regard vers le futur.
Quatre mois après avoir ouvert ses portes pour la première fois, le Quartier 50+ comptait déjà 1400 membres. « À l’époque, c’était avant-gardiste d’avoir un tel centre. On a d’ailleurs reçu un prix à cet effet en 2010 », raconte Julie Deslauriers en citant le prix Innova remis par le Ministère de la Famille et des aînés.
Bien que les aînés fréquentent le centre afin de maintenir leur forme physique grâce aux multiples activités offertes, les membres s’y rendent surtout pour socialiser et se créer un réseau social. « L’activité est souvent le prétexte pour rencontrer des gens », explique la coordonnatrice du centre de 44 000 pieds carrés.
Le conditionnement physique, la danse et la pétanque figurent depuis toujours parmi les activités les plus populaires du Quartier 50+. Les soupers dansants rassemblent également de nombreux membres. D’ailleurs, la chimie qui s’installe entre les visiteurs est parfois si grande qu’il arrive que plusieurs voyagent ensemble et se côtoient à l’extérieur des murs du 425, boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est.« Quand on vieillit, on fait face à plusieurs difficultés. Les gens autour de nous décèdent, on perd lentement notre autonomie, etc. Si on s’isole, on devient vulnérable. Le centre permet donc de contrer ça. Les gens s’entraident énormément entre eux et ça, ça n’a pas de prix», soutient-elle.
Des études pour offrir le meilleur aux membres
Loin de se contenter de simplement offrir des loisirs aux personnes de 50 ans et plus, Julie Deslauriers a approché le Dr Bherer, il y a plusieurs mois, quand elle a su qu’il réalisait une étude dans le but d’améliorer les capacités cognitives des aînés. C’est ainsi que près d’une cinquantaine de membres du Quartier 50+ sont devenus les sujets de recherche du chercheur.
Ce partenariat a permis au centre de briller une fois de plus à l’extérieur de la ville en se méritant le prix Coup de cœur du magazine Bel Âge qui récompensait les initiatives mises en place pour les personnes vieillissantes.
Une deuxième étude pourrait aussi avoir pour sujet des membres du centre. Celle-ci a pour but d’offrir une solution technologique à des personnes âgées en perte d’autonomie ainsi qu’à celles qui vivent les premiers symptômes de la démence. La motivation de Julie Deslauriers est simple : elle souhaite que le centre réponde le mieux possible aux besoins de sa clientèle, d’où l’importance de s’intéresser et de participer aux recherches scientifiques.
Parions que la prochaine décennie du Quartier 50+ sera elle aussi couronnées de succès et d’initiatives.
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Le Quartier 50+ célèbre ses 10 ans d’existence

La Ville de Saint-Jérôme perdra-t-elle trois composantes importantes du Centre jeunesse des Laurentides au profit d’une autre municipalité?
C’est la question qu’on est en droit de se poser à la lumière d’informations obtenues par Infos Laurentides.
Selon le scénario dont on nous a fait part, des services du Centre jeunesse pourraient être relocalisés dans un bâtiment d’envergure (on parlerait d’un projet évalué entre 80 et 100 M$) qui pourrait être construit ailleurs dans la région.
Dans le cas de Saint-Jérôme, on parlerait notamment de la fermeture du campus de Saint-Jérôme localisé sur la rue Castonguay, des installations du Centre jeunesse du 358 rue Laviolette et du siège social de l’organisme que l’on retrouve aux Galeries des Laurentides.
S’ajouteraient, semble-t-il, le campus localisé à Sainte-Sophie, sur le Chemin du Lac Bertrand et d’autres composantes.
Des terrains
Toujours selon les informations colligées, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides de qui relève le Centre jeunesse des Laurentides aurait reçu de nombreuses propositions de terrains (dont 11 de la Ville de Saint-Jérôme).
On aurait écarté, entres autres, nous dit-on, celle du terrain où on trouvait jadis la compagnie Mueller sur la rue Castonguay à Saint-Jérôme. Une offre qui, selon certains, était pleine de sens du fait que ledit terrain se trouve à proximité du palais de justice de Saint-Jérôme.
D’autres terrains sont proposés dont, notamment, un à Blainville et un autre à Sainte-Thérèse.
Selon Yves St-Onge, directeur général adjoint au CISSS des Laurentides il serait trop tôt pour spéculer quoi que ce soit. Même s’il confirme que le méga-projet est à l’étude.
«Nous étudions encore différents sites, dont certains nous appartiennent. La décision n’est pas prise encore. Elle devrait l’être au printemps. Nous avons encore du temps… » de nous dire M.St-Onge au cours d’une entrevue lundi dernier.
Pôle régional
Quant au maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, l’hypothèse de fermer des installations de Saint-Jérôme ne tient vraiment pas la route.
« Nous dénonçons totalement cela… » a dit M.Maher lorsqu’interrogé par Infos Laurentides. « Saint-Jérôme est un pôle régional avec un service de police autonome et le palais de justice (indispensable dans le dossier qui nous concerne). Ça prend un endroit structuré pour un tel service…».
Retour du projet?
L’idée d’un nouveau centre d’hébergement du Centre jeunesse des Laurentides n’est pas nouvelle en soi.
Des recherches nous ont permis d’apprendre qu’en juin 2013 la ministre responsable de la Protection de la jeunesse du temps, Véronique Hivon, était de passage au campus de la rue Castonguay à Saint-Jérôme pour annoncer la construction d’un tel complexe qui, selon les estimations de l’époque, aurait pu loger 122 jeunes.
Là aussi, on parlait d’intégrer au complexe le siège social du Centre jeunesse des Laurentides, localisé actuellement aux Galeries des Laurentides.
On estimait alors le projet à quelque 60 millions $.
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Roger Hotte et Josée Yelle prennent la relève: Pierre Godin devient conseiller stratégique