Les citoyens ont été nombreux à prendre part à la consultation sur le Plan d’urbanisme et de mobilité durable (PUMD) de la Ville de Saint-Jérôme. Lors de l&#8217;événement qui s&#8217;est déroulé le 27 mars au Quartier 50+, plus de 150 participants ont pu découvrir l&#8217;avancement du projet.



Les thématiques abordées pendant la présentation incluaient la croissance et les milieux de vie inclusifs, les pôles de quartier, la trame verte et bleue, le patrimoine et le paysage ainsi que le développement industriel.



Les participants ont ensuite eu l&#8217;occasion de visiter des kiosques et de soumettre leurs suggestions. Une boîte à idées virtuelle a été mise en ligne sur citedepossibilites.ca, la plateforme de consultation de la Ville, accessible depuis la page du projet Vivons Saint-Jérôme.



« Le Plan d’urbanisme et les règlements qui en découlent datent de 2010. Il était grand temps de les réviser! Le campus universitaire, le cégep, l’hôpital, les commerces et les industries font de Saint-Jérôme un pôle de services, mais sa forme urbaine particulière y rend la mobilité complexe. Dans un contexte où la croissance démographique anticipée renforce le pouvoir attractif du territoire, il faut faire un virage vers les nouvelles tendances », mentionne Nathalie Lasalle, conseillère municipale et porte-parole de la commission de l’aménagement et du contrôle du territoire.



De son côté, le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, a souligné l’importance des consultations dans la démarche entourant le PUMD :



&nbsp;« Puisque ces décisions touchent autant les propriétaires résidentiels que les promoteurs ou les partenaires des milieux institutionnel, commercial et industriel, il demeure primordial pour nous de faire l’exercice de révision à travers une démarche collaborative.&nbsp;»



«&nbsp;Nous en sommes maintenant rendus à l’étape où les intentions réglementaires prennent forme. Les commentaires recueillis pendant cette nouvelle consultation, auxquels s’ajouteront les mémoires à recevoir et les idées transmises via la plateforme citedepossibilites.ca, nous aideront à encore mieux cerner les préoccupations de la population, et surtout, à y répondre adéquatement. »



<h2>Appel de mémoires</h2>



Les personnes, organismes et partenaires qui aimeraient commenter le projet pourront télécharger un document de référence où les stratégies et les intentions réglementaires associées à chacune d’elles seront présentées en détail. Un modèle pour la rédaction du mémoire sera aussi disponible pour téléchargement.



&nbsp;Les fichiers seront mis en ligne le 1er avril. La date limite pour déposer un mémoire est le 1er mai. Rendez-vous sur citedepossibilites.ca/vivons-saint-jerome.

Les installations se trouvent hors du campus de Saint-Jérôme, sur la rue de Villemure. On y trouve un espace coopératif, une salle de conférence de 12 chaises ainsi que l’espace événementiel Bernard Cassavant, pouvant accueillir une trentaine de personnes. Pour utiliser les installations, il suffit d’être membre du QGDA.



<h2>Un programme accessible</h2>



Le programme se distingue par son accessibilité. « C’est vraiment un projet parascolaire. N’importe quel étudiant intéressé par l’entrepreneuriat peut participer. On a même des étudiants de la formation continue qui participent à nos activités », explique Luc Boulanger, professeur et collaborateur important du QGDA depuis ses tout débuts. Il explique vouloir s’assurer que les étudiants partagent au moins tous un intérêt pour l’entrepreneuriat.



« On a des étudiants qui avaient un projet dans le domaine du vêtement qui se sont monté une boutique éphémère. On a aussi des étudiants qui ont réalisé une boutique de livres usagés pendant trois jours. »



L’accompagnement personnalisé est un pilier central du QGDA. Que les étudiants en soient à l’idéation ou déjà à la tête de leur entreprise, deux profils leur sont offerts : « On a le parcours découverte, qui sert à explorer leur potentiel entrepreneurial. Par exemple, on a une visite d’entreprise à la microbrasserie Shawbridge à Prévost qui s’en vient. L’année dernière, on est allé chez Lion Électrique. »



« On a aussi le parcours émergence qui s’adresse aux étudiants qui ont déjà leur projet d’entreprise. À ce moment-là, ils ont du temps avec moi où je les aide à monter leur plan d’affaires. Ils vont participer à des ateliers/conférences/concours. » Luc Boulanger explique que les activités proposées sont diverses et conçues pour exposer les étudiants à différents aspects de l’entrepreneuriat.



<h2>Un bassin entrepreneurial important</h2>



Bien que le programme aspire à être une référence en matière d’entrepreneuriat étudiant. M. Boulanger est lucide quant à son potentiel d’exportation dans d’autres institutions. Le bassin entrepreneurial est important à Saint-Jérôme (37 % des 1922 étudiants sondés disaient avoir un intérêt pour l’entrepreneuriat), ce qui est essentiel si on veut construire des installations et offrir des services adaptés. 



En conclusion, le Quartier Général de l’Audace du Cégep de Saint-Jérôme joue un rôle crucial dans le développement de l’entrepreneuriat étudiant. Mais « le but ultime n’est pas seulement de former des entrepreneurs, mais aussi de former des leaders engagés ». 



Luc Boulanger insiste, en terminant, que tous les participants au QGDA ne deviendront pas entrepreneurs, mais s’il est au moins possible d’en faire de bons gestionnaires et des leaders ayant un impact dans leur milieu, ce sera mission accomplie.

Locaux du Quartier Général de l'Audace du Cégep de Saint-Jérôme

Quartier Général de l’Audace | Former des leaders engagés au Cégep de Saint-Jérôme

Vous l’avez sans doute entendu, le 12 mars dernier, le gouvernement du Québec a annoncé un budget déficitaire de 11 milliards de dollars, une situation que les municipalités n’entrevoient pas d’un bon œil. Qu’en pensent les maires de nos villes? Nous nous sommes entretenus avec Xavier-Antoine Lalande, préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord et maire de Saint-Colomban, qui nous partage ses réflexions sur les implications de ce budget pour les municipalités.



« Ce n’est pas un budget très prometteur. Le gouvernement nous prépare depuis longtemps à travailler avec des ressources limitées. Un déficit de 11 milliards de dollars met encore plus en évidence la nécessité de s&#8217;affranchir un peu des programmes de subvention.&nbsp;»



Bien que ces programmes soient essentiels, M. Lalande croit que les municipalités doivent tenter de trouver d&#8217;autres alternatives pour garantir la fourniture des services et répondre aux attentes de la population.&nbsp;



« Les gens l’ignorent, mais le secteur municipal est responsable de 60% des infrastructures, mais il ne reçoit pas 60% des revenus. Nous représentons l&#8217;instance gouvernementale qui perçoit le moins de revenus comparativement aux niveaux provincial et fédéral, et pourtant, c&#8217;est nous qui avons le plus d’infrastructures à gérer, de l’entretien à leurs développements. L&#8217;accès à des fonds est limité, ce qui explique en partie le déficit d&#8217;infrastructures, l&#8217;état dégradé des routes, des écoles, etc. »



Selon le maire, chaque municipalité devrait bénéficier de plus d&#8217;infrastructures sportives sur son territoire pour le bien-être des citoyens.



«&nbsp;Nous sommes toujours en train d&#8217;évaluer quelle est la plus pertinente à construire ou à rénover en priorité, et ce budget ne répond pas à ces préoccupations.&nbsp;»



Par ailleurs, les municipalités souhaitent que les programmes gouvernementaux soient indexés.



«&nbsp;Les montants alloués restent inchangés d&#8217;une année à l&#8217;autre malgré l&#8217;augmentation des coûts. Cela fait diminuer la part assumée par les gouvernements dans le temps et augmente la charge pesant sur les municipalités&nbsp;», soutient M. Lalande.



<h2>L’Union des municipalités du Québec du même avis</h2>



D’ailleurs, le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Martin Damphousse, a tenu a rappelé au gouvernement du Québec par voie de communiqué que le milieu municipal continue d’avoir des attentes ambitieuses, auxquelles le budget actuel ne répond pas, ou que partiellement.



Il a toutefois tenu à préciser que certaines mesures du présent budget répondent à des enjeux exprimés par le milieu municipal. Notamment, de nouvelles mesures pour appuyer le secteur forestier ont été annoncées, avec 347,5 millions de dollars sur cinq ans. De plus, l&#8217;appui à la desserte aérienne régionale bénéficiera de 27 millions de dollars sur trois ans.



Enfin, la protection de l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques seront renforcées avec une enveloppe de 127,5 millions de dollars sur cinq ans, incluant une aide de 102 millions de dollars pour assurer la sécurité dans le contexte des changements climatiques et agir face à la hausse des sinistres majeurs. Cela inclut entre autres la mise en place d&#8217;une équipe d’intervention disponible en tout temps.



Or, le président de l’UMQ exprime sa grande préoccupation quant au manque d’investissements pour répondre aux besoins de la population en matière de transport collectif.



« Le budget ne prévoit aucune somme additionnelle pour le financement du transport collectif afin de répondre aux besoins de l’ensemble des régions du Québec. Il s’agit d’un moment crucial pour assurer son développement. Le transport collectif est un élément clé pour le succès des projets de développement économique, ainsi qu’un levier indispensable pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’aménagement durable du territoire. »

Plan d’urbanisme : Plus de 150 participants soucieux de l’environnement!

Appel de mémoires