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Pilote à 16 ans, un Hippolytois à la conquête du ciel

Photo : Benjamin Forget – L’adolescent de 16 ans posant fièrement dans le bolide qu’il peut maintenant piloter.

Pilote à 16 ans, un Hippolytois à la conquête du ciel

Publié le 28/09/2023

Benjamin Forget, 16 ans, a obtenu sa formation de pilote de planeur en août dernier. Pour ce faire, l’Hippolytois s’est rendu en Montérégie, plus exactement au Centre d’entraînement des cadets de Saint-Jean, où il a ainsi pu entamer un grand rêve.

« J’ai toujours été passionné de l’aviation, donc je savais que je voulais faire les cadets de l’Air, même avant de savoir c’était quoi », lance d’entrée de jeu l’adolescent, aujourd’hui membre de l’Escadron des cadets de l’Aviation royale canadienne 682 Laurentides, basée à Saint-Jérôme.

Force d’admettre que « d’apprendre c’était quoi » n’a fait que confirmer la passion de Benjamin Forget qui, avant même de pouvoir conduire une voiture, a obtenu ses ailes de pilote de planeur Schweizer 2-33.

Photo : Sergent Sean Miao, cadet reporter CEC St-Jean – Le cadet Forget debout au centre, cadet Zhang à gauche, cadet St-Jacques à droite et leur instructrice de vol à genoux au centre, l’instructrice-civil Jacques du CEC St-Jean.

De père en fils

Cette passion pour l’aviation, l’Hippolytois se rappelle qu’elle lui est apparue aux alentours de la 3e année du primaire. Et puis, il ne l’a pas prise dans Top Gun. Elle lui vient de son père, Carl Forget, lui-même pilote actuellement commandant pour Air Canada Rouge sur des Airbus A319, A320 et A321.

« Il m’avait dit que je pouvais avoir mes ailes de planeur gratuitement avec les cadets », raconte celui qui, aussi encouragé par sa mère, a immédiatement sauté sur l’opportunité, dès qu’il a (presque) eu l’âge nécessaire.

« Je me suis inscrit une semaine avant mes 12 ans, alors sur ma carte c’est écrit ma date de naissance parce que je n’avais même pas l’âge requis », se remémore-t-il.

D’une étape à l’autre

Entamant sa quête sans perdre un instant, Benjamin Forget a « monté assez vite de grade », faisant l’équipe de tir et appliquant dès qu’il l’a pu pour obtenir sa licence de pilote. 

« J’ai fait les cours en ligne et quand je me suis fait accepter pour l’entrevue, ça a tout changé. En me faisant ensuite accepté au camp, je savais que j’avais réussi au moins un de mes buts dans la vie, mais quand j’ai reçu mes ailes, là, j’ai vraiment ressenti que ça commençait ma carrière en tant que pilote », décrit celui qui ne compte pas s’arrêter là.

Photo : Benjamin Forget – L’Hippolytois en plein action.

Vers le ciel

Avec maintenant ses ailes de planeur en poche, il compte terminer son secondaire et poursuivre ses connaissances de vols. Au sommet de sa liste, il compte appliquer pour le Power Pilot Scholarship Program, sinon via le Canadian Forces Aircrew Selection Centre, dans différents cégeps où la formation est accessible, ou encore, comme son père avant lui, plus exactement au Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) de Chicoutimi.

Bref, cela prend plusieurs options, car devenir pilote ce n’est pas facile. Sans mettre tous ses œufs dans le même panier, disons simplement que tous les paniers de Benjamin Forget le mènent au même endroit, dans les airs. Et puis qui sait, peut-être qu’un jour cela le mènera jusqu’à Air Canada Rouge comme son père.

« Pour moi, être pilote comme mon père, ça va être plus vers ma retraite… pas à la retraite, mais être ‘relaxe’, je dirais pour plus tard », achève le jeune pilote, rêvant tout d’abord de haute voltige.