L’actuel député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, sollicitera un deuxième mandat à l’automne prochain.
Dimanche dernier, M.Bourcier a été confirmé comme candidat du Parti québécois dans Saint-Jérôme en vue du prochain scrutin québécois.
« Je suis extrêmement honoré que vous me renouveliez votre confiance. C’est à mon tour maintenant de vous renouveler mon engagement. Aussi, je m’engage à représenter dignement tous les résidents du comté, quel que soit leur origine, leur âge, leur sexe, leur croyance et bien évidemment, quelle que soit leur allégeance politique », a dit Marc Bourcier aux militants présents pour l’assemblée d’investiture à laquelle participait également le député de Bertrand, Claude Cousineau.
« Les Jérômiennes et les Jérômiens ont besoin de quelqu’un qui croit vraiment en eux&nbsp;» de rajouter M.Bourcier.
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Le maire de Prévost, Paul Germain, n’a vraiment pas apprécié que le député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, dise qu’il serait «plus important» d’établir un nouvelle école secondaire à Saint-Colomban ou Sainte-Sophie plutôt qu’à Prévost, en raison du fait que les deux premières disposent d’autant sinon plus d’écoles primaires (quatre pour Saint-Colomban et trois pour Sainte-Sophie) sur leur territoire que la troisième (trois pour Prévost).
«Un dossier qui ne le concerne pas »
Dans un courriel adressé à l’auteur de ces lignes vendredi dernier, M.Germain tient à démentir (résolution d’un ancien conseil municipal de Prévost à l’appui) le fait que, comme le disait M.Bourcier, la Ville de Prévost voulait vendre un terrain à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord dans le but d’établir un école secondaire dans la municipalité en 2000.
«Je trouve dommage que monsieur Bourcier intervienne si maladroitement dans un dossier qui ne le concerne pas comme député de Saint-Jérôme​. Je suis d&#8217;avis que les élus devraient s’informer avant de faire des déclarations. Les citoyens s&#8217;attendent à un minimum de rigueur … Enfin, le groupe de citoyens porteur de ce projet risque de ne pas comprendre le but de cette déclaration trompeuse et de se sentir trahis. D&#8217;autant plus que certains d&#8217;entre eux étaient déjà impliqués en 2000. Si monsieur Bourcier veut jouer un rôle de leader régional, il est bien mal parti» écrit Paul Germain dans le courriel.
Les experts
Interrogé dimanche dernier par Infos Laurentides concernant la réaction de M.Germain, le député Bourcier plaide qu’il se sent concerné par le dossier du fait qu’il est depuis récemment président du caucus des députés péquistes des Laurentides.
Outre cela, il se limite à dire «qu’on fasse donc confiance aux dirigeants de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord qui sont les experts dans ce domaine (comprendre ici l’allusion au fait que la Coalition Avenir Québec souhaite abolir les commissions scolaires comme l’a répété son chef François Legault de passage à Prévost le 24 janvier dernier). Notre commission scolaire présente d’ailleurs la deuxième meilleure amélioration au Québec (selon le palmarès de l’Institut Fraser) comme on a pu le lire ce matin (Journal de Montréal) ».
Souffrir de l’hostilité  
Par ailleurs, le maire Germain va plus loin au niveau des conséquences de la prise de position du député de Saint-Jérôme.
«L&#8217;intervention de monsieur Bourcier est d&#8217;autant plus dommage pour monsieur Paul St-Pierre Plamondon, candidat à l’investiture du comté de Prévost et un candidat vedette du Parti Québecois. Il risque de souffrir de l&#8217;hostilité apparente du député de St-Jérôme. Monsieur Plamondon est l&#8217;un des politiciens des plus intéressants au Québec en ce moment» note-t-il.
De plus, «je profite de l&#8217;occasion pour inviter monsieur Plamondon, monsieur Lisée (Jean-François), le ministre de l&#8217;Éducation Sébastien Proulx, le premier ministre Philippe Couillard, l&#8217;équipe de Québec Solidaire et tout politicien sensible aux aspirations légitimes des Prévostois à venir rencontrer le groupe enthousiaste de citoyens qui défendent ce projet» conclut Paul Germain.
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École secondaire: Paul Germain riposte à Marc Bourcier

Toujours en négociation sur les clauses régionales et locales de leurs conventions collectives échues depuis le 31 mars 2015, le Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides refuse les demandes de l’association patronale et une grève est envisagée.
Bien qu’une entente nationale soit intervenue le 6 novembre dernier sur les clauses monétaires, des CPE des Laurentides sont toujours en négociation et les employeurs tentent maintenant de diminuer les conditions des travailleuses.
Les directions des CPE en veulent plus 
Au coeur de ces négociations, les demandes des directions concernant les horaires risquent non seulement d’imposer des fluctuations dans les revenus des travailleuses, mais aussi d’augmenter la précarité d’emploi d’un milieu de travail quasi totalement occupé par des femmes. «Faut-il rappeler que depuis des années, notre salaire n’est majoré que par des taux inférieurs à l’inflation, calqués sur ceux accordés à la fonction publique? Pourtant, en tout respect, notre salaire est de 20 % inférieur à celui d’un technicien en loisirs. Nos conditions d’emploi sont donc essentielles» affirme Danielle Deschatelets, présidente du Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides (CSN). Elle ajoute que le réseau a subi de nombreuses coupures depuis deux ans et que les travailleuses en ont payé le prix, tout comme les services aux enfants.
Dans ce contexte, devant ces demandes patronales annoncées à la dernière minute, le syndicat estime n’avoir d’autre choix que de répliquer. «Ça a assez duré, nous n’acceptons pas d’autres reculs et nous prendrons les moyens et ils iront jusqu’à la grève, si nécessaire. Les directions dont les mandats proviennent des conseils d’administration doivent se rappeler que leurs demandes risquent non seulement de miner la bonne entente, mais qu’elles se détachent de la saine gestion nécessaire à chacun des CPE, CPE financés par des fonds publics» conclut Mme Deschatelets.

Marc Bourcier officiellement candidat