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L’engagement du Parti Québécois: Tous les autobus scolaires du Québec seront électriques d’ici 2030

Marc Bourcier et Véronique Hivon à l’usine de la compagnie Lion de Saint-Jérôme.

L’engagement du Parti Québécois: Tous les autobus scolaires du Québec seront électriques d’ici 2030

Publié le 07/03/2018

Le gouvernement du Québec doit modifier la durée des contrats de transport des élèves pour faciliter l’achat d’autobus scolaires électriques et ainsi promouvoir l’électrification des autobus scolaires dont l’innovation a été développée au Québec, à Saint-Jérôme plus précisément, par la Compagnie Électrique Lion.

 

« À l’automne, le Conseil des ministres a décidé d’un règlement qui porte de 5 à 8 ans la durée maximale d’un contrat de transport d’élèves pour l’ensemble des catégories d’autobus, incluant ceux propulsés aux carburants fossiles. Cette nouvelle mesure aurait dû être exclusivement attribuée pour les autobus scolaires électriques comme l’a demandé le Parti Québécois », a déclaré le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’électrification des transports, Marc Bourcier.

 

Cette décision compromet la transition vers les autobus scolaires électriques et pénalise son principal concepteur, l’entreprise québécoise Compagnie Électrique Lion. Les autobus scolaires électriques créent des emplois importants, ici, au Québec.

 

« Au Parti Québécois, nous faisons le choix du virage vers les autobus scolaires électriques québécois. C’est le seul choix économique et environnemental logique. Si le gouvernement libéral voulait réellement appuyer la transition vers les transports électrifiés et appuyer le génie québécois, pourquoi a‑t‑il agi à leurs dépens en favorisant les autobus scolaires au diésel importés des États-Unis? Les mauvaises décisions du gouvernement libéral ont considérablement ralenti la transition vers les autobus scolaires électriques, en plus d’avoir facilité le travail des entreprises qui vendent des autobus au diésel », a indiqué Marc Bourcier.

 

Des effets néfastes sur la santé des enfants

Il y a plus. On met aussi en péril la santé de nos enfants. Toutes ces émanations de carburant provenant des autobus sont néfastes et nuisent à leur santé.

« Qui n’a pas circulé près d’un tuyau d’échappement d’autobus? Et que dire des émanations de CO2 provenant de tous ces autobus qui attendent dans les stationnements de nos écoles lorsque les classes se terminent? Le gouvernement vient de subventionner les futurs problèmes de santé respiratoires de nos propres enfants » a lancé le député de Saint-Jérôme.

 

Le Parti Québécois veut électrifier la flotte scolaire d’ici 2030

Puisque la durée maximale d’un autobus scolaire est de 12 ans, le Parti Québécois considère qu’il est possible d’électrifier tous les autobus scolaires sur les routes du Québec d’ici 2030. « C’est d’ailleurs un engagement du Parti Québécois! Tous nos autobus scolaires seront construits ici et propulsés à l’électricité d’ici 2030. Présentement, moins de 1% des 8000 autobus scolaires qui roulent sur les routes du Québec sont électriques zéro émission », a fait savoir M. Bourcier.

 

Cinq mesures pour y arriver

En point de presse, le 2 mars, Marc Bourcier a détaillé les cinq mesures pour qu’en 2030, 100% des autobus scolaires qui roulent au Québec soient électriques.

 

  • Bonifier le programme de soutien financier au déploiement des autobus scolaires électriques. Le gouvernement libéral a annoncé que le rabais unique accordé à l’achat d’un autobus scolaire entièrement électrique passera, entre 2018-2019 et 2020-2021, de 125 000 $ à 105 000 $. Nous maintiendrons ce montant à 125 000 $.
  • Réserver la prolongation des contrats de transport d’élèves de 5 à 8 ans aux autobus scolaires électriques. Sébastien Proulx a prolongé les contrats pour tous les types d’autobus scolaires, ce qui ne favorise en rien la transition.
  • Mettre en place un crédit énergétique d’Hydro-Québec pour réduire la facture d’électricité des opérateurs d’autobus scolaires électriques.
  • Mettre en œuvre la technologie du « véhicule vers le réseau » (V2G), qui consiste à réinjecter l’électricité contenue dans les batteries d’un véhicule électrique dans le réseau électrique durant les périodes de stationnement ou de fortes demandes énergétiques. Au terme de la durée de vie d’un autobus, on aura revendu à Hydro-Québec une quantité d’électricité équivalente à sa valeur à neuf.
  • Mettre en place des conditions favorisant la naissance de champions industriels québécois dans l’industrie du transport scolaire électrique.

 

Aux yeux du porte-parole, le transport scolaire est le créneau le plus adapté à une électrification complète, notamment en raison des courtes distances à parcourir et du temps disponible, entre les déplacements du matin et du soir, pour la recharge. « Notre vision, c’est de voir une première génération d’élèves québécois ne rouler qu’à l’électricité! », a‑t‑il confié.

Source: Bureau du député de Saint-Jérôme