«L&#8217;éducation est un enjeu crucial à Saint-Jérôme. L&#8217;accès à une éducation de qualité pour tous constitue un formidable ascenseur social pour lutter contre la pauvreté. Le Cégep de Saint-Jérôme et l&#8217;UQO sont des pôles de développement importants, tant pour leurs étudiants que pour les Laurentides» lance Youri Chassin.
Le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Saint-Jérôme (qui a été par la passé vice-président de la Fédération universitaire du Québec (FEUQ) et membre du Conseil permanent de la jeunesse) fait de l’éducation sa priorité première pour lancer sa campagne électorale, considérant que c’est un domaine «où libéraux comme péquistes ont failli à la tâche».
Priorité nationale
La CAQ, dit M.Chassin, propose rien de moins que d&#8217;élever l&#8217;éducation au rang de «priorité nationale».
En ce sens, il propose pour Saint-Jérôme quatre mesures bien définies.
Soient: «la maternelle 4 ans sera offerte, gratuitement à tous, sur une base volontaire, afin de déceler les problèmes d&#8217;apprentissage rapidement et intervenir le plus tôt possible; les six écoles secondaires de Saint-Jérôme poursuivront leurs activités une heure de plus par jour pour fournir de l&#8217;aide aux devoirs ainsi que des activités sportives et culturelles; les écoles du territoire disposeront d&#8217;une plus grande autonomie pour déterminer les besoins de leurs élèves et y répondre directement; finalement, le développement du cégep et de l&#8217;université se poursuivra au bénéfice de Saint-Jérôme et les diplômes pourront obtenir des emplois stimulants et bien payés ».
Développer le talent et les compétences
Pour le candidat Chassin, il est temps de passer à une nouvelle étape.
«L&#8217;économie du savoir, nous en parlons depuis longtemps. Mais cette fois-ci nous y sommes. Pour propulser la croissance économique, nous devons tout mettre en œuvre pour développer le talent et les compétences des Jérômiens. Nous avons une immense zone industrielle ici-même à Saint-Jérôme: les industries qui s&#8217;y établissent ont besoin d&#8217;une main-d&#8217;œuvre qualifiée, alors assurons-nous que les diplômés jérômiens puissent obtenir ces emplois» commente-t-il.
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«Une nouvelle aventure qui sera passionnante débute maintenant dans cet historique 23 août. On est sur le chemin de la victoire&#8230; Ça ne nous fait pas oublier que nous devons travailler très fort car nos adversaires ne nous ferons pas de cadeau. Pour eux les Laurentides sont très convoitées. Notre région est plus que baromètre, elle est symbolique&#8230;» clamait le député-sortant de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, jeudi soir dernier à Sainte-Sophie, alors que se tenait un rassemblement du Parti Québécois en présence, notamment du chef Jean-François Lisée, de la vice-cheffe Véronique Hivon et de tous les candidats péquistes des Laurentides.
Le vrai sondage
Galvanisé par les militants présents (les organisateurs parlent de près de 400 personnes), Marc Bourcier s’est ri des sondages qui ne sont pas favorables au PQ.
«On nous présente des sondages depuis des mois. Ils ne sont pas crédibles. Le dernier vrai sondage, c’est en décembre 2016 (lire, lors de l’élection partielle pour remplacer le député Pierre Karl Péladeau qui avait démissionné) qu’il s’est passé et c’est à Saint-Jérôme. La veille de l’élection, les sondages me prédisaient une défaite cinglante. 65 % pour la CAQ et 35 % pour le Parti Québécois. Au final, c’était plutôt 47 % des voix pour le Parti québécois. On avait gagné &#8230; Sérieusement, savez-vous pourquoi? C’est grâce à nos extraordinaires militants et nos sympathisants sur le terrain. Ceux que les sondages oublient toujours».
Qui plus est, «la CAQ avait mis le paquet à Saint-Jérôme pour remporter la partielle. Les électeurs jérômiens ont su faire la différence entre un candidat qui était là pour ses convictions, plutôt qu’un autre qui était là pour la fonction&#8230;» d’ajouter Marc Bourcier.
Bien plus, selon lui:
«D’ailleurs, ces temps-ci, on en voit partout des candidats des autres partis qui se présentent pour se servir des électeurs. On en a une belle brochette dans les Laurentides. Des parachutés, des transfuges. La totale. Ça passe de la CAQ au Parti libéral. Du Parti libéral à la CAQ. Ils vendent leur âme au plus offrant. Ils se servent des gens pour se bâtir une carrière &#8230; Je fais confiance au bon jugement des Québécois. À Saint-Jérôme, il y a 18 mois on l’a donné l’exemple à tout le Québec»
Bref, le candidat Bourcier affiche un bel optimisme.
«Ce que j’entends partout, dans les rues, dans les restaurants, dans les lieux publics, c’est que tout le monde est de bonne humeur. On apprécie le Parti Québécois à Saint-Jérôme, bien sûr, mais également dans toutes les Laurentides. Nos militants sont en feu.
C’est le retour du PQ &#8230;  Ce qui s’est passé à Saint-Jérôme en 2016, ça va se répéter partout au Québec».
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Il se rit des sondages: «On est sur le chemin de la victoire… » -Marc Bourcier

«Ça prend un gouvernement proche des gens. Le Parti québécois, c’est une affaire de coeur. Les gens sont ici ce soir parce qu’ils aiment le Québec. On est au PQ par amour du Québec. Pour reprendre l’expression de Jacques Parizeau, pour protéger son monde. Nous redonner confiance en nous-mêmes. Il est là le noeud. Il est là le bobo. Quinze ans de pouvoir libéral nous fait croire qu’on n’est pas bons. C’est exactement ce que Jacques Parizeau m’avait dit. Que quand un gouvernement vous fait croire que vous êtes des pas bons il est temps de changer de gouvernement&#8230;» disait Paul Saint-Pierre Plamondon, jeudi soir dernier, alors que les têtes d’affiche du Parti Québécois étaient à Sainte-Sophie, dans le comté de Prévost où il brigue les suffrages pour le PQ.
Sainte-Sophie
D’ailleurs, dans les premiers moments de son allocution, le candidat Plamondon a fait un plaidoyer pour Sainte-Sophie.
«Ça me remplit de joie, de fierté et d’énergie de vous voir si nombreux à Sainte-Sophie. J’espérais tellement qu’on parle de Sainte-Sophie. C’est un endroit qui a tellement souffert de l’austérité sous le gouvernement Couillard et bien avant, avec ce qu’on appelait la réingénérie de l’État de Jean Charest &#8230; Regardez les ponts, regardez les routes. J’ai eu plusieurs discussions avec les conseillers municipaux et la mairesse de Sainte-Sophie. Ils travaillent fort. Ils ont été mal reçus ou tout simplement pas reçus par les libéraux et il est grand temps qu’on s’occupe de Sainte-Sophie. À titre de personne qui a choisi Sainte-Sophie. On s’est établi ici. À titre de personne qui a été témoin de ces injustices-là, j’en fait une mission» promet-il.
«Les Sophiens veulent se faire entendre et le Parti québécois entend les Sophiens. Nous voulons la fin de l’austérité. Il a une âme à Sainte-Sophie qui est très québécoise qui est très touchante. La mentalité québécoise de coopération et de joie de vivre. Ça a joué dans ma décision d’acheter une maison à Sainte-Sophie.
Je vais ouvrir un local de campagne ici à Sainte-Sophie» ajoute St-Pierre Plamondon.
«Fâchés du mensonge&#8230;»
En outre, Paul St-Pierre Plamondon a tenu à témoigner de ce qu’il dit entendre de la part des citoyens.
«Je promène dans Sainte-Sophie, Sainte-Anne-des-Lacs, Saint-Sauveur, Prévost et Saint-Hippolyte. Je fais du porte-à-porte de façon méthodique. Il y a un point qui revient constamment. Les gens ont fâchés. Ils sont fâchés du mensonge &#8230; La culture du mensonge, on nous propose de la continuer à coup de sondages qui nous font croire que la CAQ serait le changement par rapport aux libéraux, alors qu’il y a tellement de libéraux qui sont rendus à la CAQ que j’en perd le compte &#8230; Le changement part d’un point très précis, mettre fin à la culture du mensonge» dira-t-il.

Il prône quatre mesures: «L’éducation est un enjeu crucial à Saint-Jérôme» -Youri Chassin