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Il est confiant pour l’avenir: «Aujourd’hui, il faut célébrer…» -Dr Marc Belliveau

«Je célèbre aujourd’hui, mais on va continuer à faire avancer le dossier et faire en sorte d’aller jusqu’au bout», confie le Dr Marc Belliveau.
Photo Claude Cormier

Il est confiant pour l’avenir: «Aujourd’hui, il faut célébrer…» -Dr Marc Belliveau

Publié le 15/08/2018

«Je suis très content. Je crois qu’aujourd’hui, il faut célébrer une communion entre les patients, les médecins, les professionnels, l’administration (lire les dirigeants du CISSS des Laurentides) et le gouvernement. Tout le monde s’est mis ensemble et nous avons réussi»,lance le Dr Marc Belliveau.

Pour le président de l’Association des médecins et professionnels pour l’avancement de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme (formée pour mener à bien le dossier de la modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme), l’annonce faite quelques minutes plus tôt par le Dr Gaétan Barrette représentait l’aboutissement de nombreux efforts; parsemés, souligne-t-il, de moments de joie, mais aussi de déception à certaines occasions.

«Jamais on n’a eu de garantie. On croyait au dossier. Il y a eu des moments plus difficiles que d’autres. On a travaillé tous ensemble et aujourd’hui, il faut célébrer», note-t-il.

Jusqu’au bout…

Bien entendu, le Dr Belliveau aurait souhaité davantage, mais «il faut bien dire que l’argent ne pousse pas dans les arbres». Ce qui ne l’empêche pas d’avoir bon espoir pour l’avenir.

«Il y a un petit côté déception…», avoue-t-il. «Je célèbre aujourd’hui, mais on va continuer à faire avancer le dossier et faire en sorte d’aller jusqu’au bout».

En outre, on s’accorde pour dire qu’il faudra six ans pour mener à bien les travaux projetés. Ce qui veut dire que les médecins et le personnel soignant pourraient devoir continuer à travailler dans des conditions physiques difficiles.

Le Dr Belliveau en convient, mais croit, tout de même, à des jours meilleurs.

«Six ans, ce n’est pas assez vite. Mais, il faut dire qu’on savait (que ça serait comme ça). Je pense que l’administration est consciente du contexte. Je crois qu’ils ont des moyens.»

Tout de même, aucune inquiétude à y avoir pour les patients, quant à lui.

«Si ma mère ou mon père avait besoin d’une chirurgie, avec les médecins (et le personnel médical) qu’il y a ici, je les amènerais à mon hôpital, sans aucune hésitation.»

«Je souris…»

Par ailleurs, le Dr Belliveau s’est-il senti pointé du doigt par la remarque du député Marc Bourcier, relativement aux gens qui ont passé par les médias régionaux pour transmettre leur message (voir autre texte en page 5)?

Il a esquissé un sourire à la question du représentant d’Infos Laurentides, a marqué quelques secondes de silence, avant de répondre: «Je souris à son commentaire…Mon sourire et mon silence vont servir de réponse».

Car pour lui, il était nécessaire de poser des gestes significatifs.

«Je suis un Acadien qui vient d’un peuple qui a subi des choses difficiles (entre autres, les événements de Fredericton ont eu lieu le jour même). L’union fait la force. Les Laurentides l’ont démontré. Les images et notre présentation étaient nécessaires».

Ce qui ne l’empêche pas d’avoir de bons mots pour le ministre Barrette.

«Je pense que le Dr Barrette a eu un moment d’émotivité. Je crois qu’il était content de faire cette annonce-là. Je ne dis pas que c’était facile de nous donner… Quand tout le monde s’est levé (il a eu droit à des applaudissements nourris après son allocution), j’ai senti un ministre heureux. Il sentait la reconnaissance et il a un peu célébré avec nous. On vit dans un domaine difficile, où les gens sont malades. Pour lui, un petit cinq minutes de célébration, il faut le prendre quand ça passe…»