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Il devient président de la région des Laurentides: Marc Bourcier dénonce le sous-financement

Les députés Marc Bourcier et Véronique Hivon, au moment de leur rencontre avec la presse régionale.
Photo Mychel Lapointe

Il devient président de la région des Laurentides: Marc Bourcier dénonce le sous-financement

Publié le 07/02/2018

À la faveur d’un brassage de cartes par le chef du Parti québécois Jean-Francois Lisée, le député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, a été nommé responsable de la région des Laurentides au sein du cabinet fantôme.

Sitôt nommé celui qui remplace dans ses nouvelles fonctions son collègue péquiste de Bertrand, Claude Cousineau (qui a annoncé il y a quelques jours qu’il ne sera pas du prochain rendez-vous électoral) a tout de suite dénoncé le sous financement des Laurentides sous les gouvernements libéraux qui se sont succédés.

Selon M.Bourcier, c’est rien de moins que 56 M$ qui n’ont pas été versés en financement de toutes sortes (santé et transport, entre autres) pour les Laurentides au cours des dernières années.

« Pour l’autoroute 15, notamment, on va arriver avec des solutions pertinentes (lire lors de la prochaine campagne électorale)… » de souligner vendredi, au moment d’une rencontre avec la presse régionale, Marc Bourcier qui accueillait ce jour-là dans le comté de Saint-Jérôme, la nouvelle vice-cheffe du Parti québécois, Véronique Hivon.

Elle-même porte-parole de sa formation politique en matière de justice, de famille et de soins de fin de vie (on se souvient de la bataille qu’elle a menée à cet égard), Mme Hivon a notamment insisté pour dire qu’elle ne fait « pas de compromis pour la qualité des services de garde » et qu’elle entendait proposer de revenir aux tarifs uniques dans les Centres de la petite enfance (CPE) et « enlever les barrières à l’accès aux services de garde pour les familles à revenu modeste».

Autobus scolaires électriques

Par ailleurs, Marc Bourcier, également responsable de l’électrification des transports, a profité de l’occasion pour dénoncer l’attitude du gouvernement Couillard dans le dossier des autobus scolaires et, tout particulièrement, les modalités d’achat de véhicules par les transporteurs. Modalités qui, à ses yeux,  favorisent l’achat de véhicules américains au diesel, au détriment des véhicules électriques, tels que produits par la compagnie Lion de Saint-Jérôme.