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Une fois qu’elles ont dévoré les feuilles, les livrées des forêts tissent des fils pour regagner le sol, avec des conséquences peu intéressantes pour les résidents de la maison.  

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Des livrées des forêts qui grimpent le long d’un mur de briques d’une résidence offre un spectacle peu réjouissant.

Heureusement, elles deviendront des papillons: les chenilles sont de retour

Publié le 05/06/2018

Au grand désarroi de nombreux résidents, les chenilles sont de retour pour une deuxième année consécutive sur le territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord.

Si les désagréments sont grands pour plusieurs (dont certains pour qui ça frise la crise de nerfs) la bonne nouvelle, c’est que le problème sera chose du passé dans un peu plus d’un mois (vers la mi-juillet, estime-t-on) quand elles se transformeront en papillon.

D’ici là, il faudra prendre son mal en patience.

Un cycle

À la Ville de Saint-Jérôme, on nous informe que, comme l’année dernière, on a affaire à une chenille de type livrée des forêts. On parle d’un insecte indigène de l’Amérique du Nord, largement répandu dans tout le continent.

Au grand dam des propriétaires de feuillus, notamment,

les chenilles dévorent le feuillage des arbres, qui ( heureusement) survivent, même après plusieurs attaques. Ce qui n’empêche pas qu’ils sont particulièrement dégarnis en peu de temps.

Du côté de la Ville de Saint-Jérôme, on nous dit que la livrée des forêts suit un cycle naturel qui dure trois saisons à des intervalles de 10 à 12 ans. D’autres spécialistes (dont un expert en extermination que nous avons consulté), on parlerait davantage d’un cycle de cinq ans.

Intervention

Maintenant, parlons de la façon de s’en débarrasser (avec les résultats qui varient d’un endroit à l’autre).

Il y a d’abord les compagnies d’extermination qui (une recherche rapide nous a permis de l’apprendre) vous demanderont entre 450 et 500 $.

On ne saurait trop conseiller de s’informer sur la technique et les produits utilisés qui doivent être conformes à la règlementation en vigueur.

À la Ville de Saint-Jérôme, on suggère l’aspersion avec une eau additionnée de détergent à vaisselle (1 c. à thé par litre).

«L’insecticide biologique, Bacillus thuringiensis (B.T.) vendu sous diverses marques de commerce, est également efficace contre la livrée des forêts» note-t-on.

Il est également recommandé de retirer les chenilles des troncs avec un grattoir ou de les déloger avec un jet d’eau.

En outre, une fois la méthode choisie et appliquée, il est fortement conseillé, précise-t-on, d’enduire les troncs d’un produit gommant (genre gelée de pétrole qui n’est pas trop onéreuse) pour empêcher les chenilles de remonter vers les feuilles.

 

Pour plus d’informations sur la charmante livrée des forêts, on peut consulter le  https://www.mffp.gouv.qc.ca/forets/fimaq/insectes/fimaq-insectes-insectes-livree.jsp

 

 

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