Marc Bourcier et le Parti Québécois entendent électrifier 100 % des autobus urbains et scolaires d’ici 2030. Ils veulent également que 50 % des véhicules légers vendus au Québec en 2030 soient rechargeables.
Porteur du dossier de l’électrification des transports au sein du caucus péquiste au cours du dernier mandat, le député sortant de Saint-Jérôme considère que la capitale des Laurentides dispose de tous les éléments pour faire figure de leader dans ce domaine.
«L’introduction des véhicules électriques au Québec est irréversible. Considérant la présence, sur notre territoire, de l’Institut du véhicule innovant (IVI) et de la Compagnie Électrique Lion, Saint-Jérôme à une longueur d’avance. Il faut s’y engager entièrement, dès aujourd’hui. Contester l’existence de ces subventions comme le fait la CAQ, c’est mettre en péril nos fleurons jérômiens » lançait, mercredi dernier, Marc Bourcier lors d’un point de presse tenu sur le site de la compagnie Lion.
Un millier d’emplois
En outre, M.Bourcier se dit d’avis qu’«en électrifiant les 8 000 autobus scolaires du Québec (comme il a l’objectif), la Compagnie Électrique Lion pourrait créer jusqu’à 1000 emplois directs et indirects dans la région. En plus des industries secondaires qui pourraient s’établir ici».
Qui plus est, à ses yeux, «en développant ce créneau qu’est l’électrification des transports avec les partenaires du milieu tels la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, le Cégep de Saint-Jérôme et le Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme, de nouveaux programmes de formation unique au Québec pourront être mis sur pied ».
« La mise en place de ces offres de cours permettra une meilleure conformité entre la formation et l’emploi. Pour développer la filière de l’électrification des transports, il faut favoriser une main-d’œuvre qualifiée du secondaire à l’université et répondre aux besoins de ce secteur d’activité qui est susceptible de créer de la richesse et de réduire notre empreinte écologique».
Protéger les fonds de retraite
Dans un autre ordre d’idée, Marc Bourcier souhaite se porter à la défense des anciens travailleurs de Sears (on en comptait une centaine à Saint-Jérôme, estime-t-il).
«Je veux amorcer un mouvement national afin que le gouvernement fédéral modifie sa loi sur les faillites de manière à éviter les catastrophes vécues par les travailleurs de Sears et Nortel » souligne le candidat Bourcier pour qui il est impérieux que les fonds de retraite des travailleurs soient à l’abri des faillites «en les plaçant premiers créanciers».
De plus, Marc Bourcier et le Parti Québécois promettent de réduire de «manière concrète» le fardeau administratif pour les entreprises.