« Nous sommes motivés à changer la culture de la Ville en matière de gestion contractuelle. Nous désirons une culture organisationnelle basée sur le respect de la loi, des politiques, des processus, des devis et des fournisseurs» annonce Paul Germain.
À cet égard, le maire de Prévost a procédé mardi dernier à une inspection des équipements de déneigement fournis par les entrepreneurs dans le cadre de l’exécution des contrats de déneigement de la saison 2017-2018.
Le maire était accompagné dans sa démarche du directeur par intérim du Service des travaux publics, Gaston Courtemanche, du contremaître du Service des travaux publics, Sylvain Forgues ainsi que des représentants des entrepreneurs en déneigement pour la saison 2017-2018, Mathieu Lake (Secteur « A » &#8211; Entreprise Lake Inc. ), Yan Berlinguette et Bobby Racicot (Secteur « B » &#8211; Les entreprises Doménick Sigouin Inc.).
Lacune administrative
Parallèlement à cette inspection, M. Germain dit avoir constaté également une «certaine lacune administrative» face au suivi des obligations contractuelles liées aux entrepreneurs de déneigement.
« Est-ce que tout ce qui est exigé dans nos devis reflète réellement les services rendus? En avons-nous vraiment pour notre argent? Nous ne parlons pas ici de malversations ni d’actions illicites, mais nous faisons référence à un manque de rigueur administrative dans le suivi contractuel » d’indiquer Paul Germain.
Selon lui, cette situation n’a de réponses et de solutions que par la mise en place de «processus de contrôles permettant une plus grande rigueur et un meilleur suivi des contrats».
«Lors de son arrivée au pouvoir à la Ville de Prévost en novembre dernier, la nouvelle administration s’est engagée à se doter d’une gestion responsable afin de s’assurer que les opérations de la Ville soient administrées avec rigueur pour que l’utilisation de chaque dollar de taxe soit maximisée ».
En ce sens, nous dit-on, la Ville se dotera, au cours des prochains mois, se dotera d’une politique d’approvisionnement, révisera toutes ses règles de gestion contractuelle et «mettra en place des processus de contrôles qui permettront de s’assurer de la gestion efficiente de ses contrats».
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La conseillère du district 12 (Bellefeuille), Nathalie Lasalle, a annoncé jeudi dernier en point de presse sa démission du caucus de l&#8217;Équipe Stéphane Maher Vision St-Jérôme.
Profitant précisément de la Journée de la femme pour faire part de sa décision, Mme Lasalle a avancé que, selon elle, «le caucus est devenu un club fermé et où on conditionne les élus aux faits que ceux qui sont à l&#8217;extérieur du caucus sont des gens dont il faut se méfier, des ennemis, des rivaux et des gens dangereux pour le bon ordre de la ville».
Fauteux et Marion
En outre la conseillère Lasalle a profité de l’occasion pour s’exprimer sur l&#8217;expulsion de l’Équipe Maher-Vision St-Jérôme, à l&#8217;heure limite des candidatures le 6 octobre dernier, des ex-conseillers Mario Fauteux et André Marion «deux hommes de qualité».
Le maire Maher expliquant alors qu’il souhaitait la parité au sein de son équipe.
«Je ne peux accepter qu&#8217;on se serve de la cause des femmes pour obtenir la parité, au détriment de deux hommes de qualité. La belle parité, dont le maire se vante, n&#8217;est que le paravent du pouvoir des quatre mêmes hommes. Stéphane Maher, Benoît Beaulieu, Gilles Robert et Simon Geraghty. Sachez que rien dans leur façon de faire ne relève d&#8217;un esprit d&#8217;équipe » de clamer Nathalie Lasalle, jeudi dernier.
Une clique 
Justement, au sujet du quatuor auquel elle fait allusion, Nathalie Lasalle dira que «ce parti est constamment sous la gouverne d&#8217;une clique, dont le climat est devenu des plus toxiques et suffocants. Ils s’attaquent au pouvoir du libre arbitre de l&#8217;élu, en contrôlant et en gérant sans cesse mes relations, mes paroles et mes gestes. Aujourd&#8217;hui le 8 mars, en cette Journée de la Femme, pour tous les citoyens de Saint-Jérôme, je reprends ma liberté d&#8217;expression, de mouvement, de libre pensée et j&#8217;en suis très fière ».
Conseillère municipale depuis 2013, Mme Lasalle est responsable du Dossier Communautaire, Membre de la Commission spéciale sur le Cannabis et Vice-présidente du Conseil d&#8217;administration de l&#8217;OMH de Saint-Jérôme.
Bourcier
Par ailleurs, le député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, est intervenu dans le dossier.
« Je suis attristé et troublé par les gestes dont auraient été victime, la conseillère municipale, Nathalie Lasalle » de dire Marc Bourcier, via un communiqué de presse acheminé à nos bureaux. «Nathalie Lasalle affirme qu’on l’empêche d’exercer son travail de conseillère que lui a confié démocratiquement la population. L’affirmation est extrêmement sérieuse et Stéphane Maher doit impérativement s’expliquer ».
Le député a également commenté certaines affirmations de Mme Lasalle relativement à des commentaires émis à son sujet.
« Nathalie Lasalle affirme que Stéphane Maher me considère comme un ennemi, et ce, bien qu’il m’ait recruté dans son équipe en 2013. Comme l’affirment Nathalie Lasalle ainsi que les deux autres conseillers chassés de l’équipe du maire Maher, Mario Fauteux et André Marion, cette haine serait liée à mon appartenance au Parti Québécois. Tout ça est fort inquiétant et je contacterai, Stéphane Maher et Nathalie Lasalle dans les plus brefs délais. Je dois avoir l’heure juste» annonce Marc Bourcier.
«Grande surprise»
Invité, lundi matin, à commenter la démission de Mme Lasalle, le maire Stéphane Maher a parlé d’une «grande surprise».
« J’ai toujours eu de bonnes relations avec Nathalie. On ne s’est jamais chicané. Même qu’en décembre nous avons assisté ensemble au concert d’une école de Bellefeuille à l’église Sainte-Paule …  Je respecte son choix. Par contre, un simple coup de téléphone de sa part aurait permis d’en discuter».
Quant à une haine de sa part envers le Parti québécois, le maire Maher dit ne pas comprendre.
« Gilles Robert est un ancien député péquiste. Pierre Karl Péladeau est un bon ami. J’ai même assisté à son mariage. Sophie St-Gelais qui est impliquée avec le PQ est dans mon équipe… Je ne sais pas d’où ça vient tout ça…»
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Elle quitte l’Équipe Stéphane Maher:  “Ce parti est constamment sous la gouverne d’une clique… ” -Nathalie Lasalle

Le gouvernement du Québec doit modifier la durée des contrats de transport des élèves pour faciliter l’achat d’autobus scolaires électriques et ainsi promouvoir l’électrification des autobus scolaires dont l’innovation a été développée au Québec, à Saint-Jérôme plus précisément, par la Compagnie Électrique Lion.
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« À l’automne, le Conseil des ministres a décidé d’un règlement qui porte de 5 à 8 ans la durée maximale d’un contrat de transport d’élèves pour l’ensemble des catégories d’autobus, incluant ceux propulsés aux carburants fossiles. Cette nouvelle mesure aurait dû être exclusivement attribuée pour les autobus scolaires électriques comme l’a demandé le Parti Québécois », a déclaré le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’électrification des transports, Marc Bourcier.
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Cette décision compromet la transition vers les autobus scolaires électriques et pénalise son principal concepteur, l&#8217;entreprise québécoise Compagnie Électrique Lion. Les autobus scolaires électriques créent des emplois importants, ici, au Québec.
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« Au Parti Québécois, nous faisons le choix du virage vers les autobus scolaires électriques québécois. C’est le seul choix économique et environnemental logique. Si le gouvernement libéral voulait réellement appuyer la transition vers les transports électrifiés et appuyer le génie québécois, pourquoi a‑t‑il agi à leurs dépens en favorisant les autobus scolaires au diésel importés des États-Unis? Les mauvaises décisions du gouvernement libéral ont considérablement ralenti la transition vers les autobus scolaires électriques, en plus d’avoir facilité le travail des entreprises qui vendent des autobus au diésel », a indiqué Marc Bourcier.
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Des effets néfastes sur la santé des enfants
Il y a plus. On met aussi en péril la santé de nos enfants. Toutes ces émanations de carburant provenant des autobus sont néfastes et nuisent à leur santé.
« Qui n’a pas circulé près d’un tuyau d’échappement d’autobus? Et que dire des émanations de CO2 provenant de tous ces autobus qui attendent dans les stationnements de nos écoles lorsque les classes se terminent? Le gouvernement vient de subventionner les futurs problèmes de santé respiratoires de nos propres enfants » a lancé le député de Saint-Jérôme.
 
Le Parti Québécois veut électrifier la flotte scolaire d’ici 2030
Puisque la durée maximale d’un autobus scolaire est de 12 ans, le Parti Québécois considère qu’il est possible d’électrifier tous les autobus scolaires sur les routes du Québec d’ici 2030. « C’est d’ailleurs un engagement du Parti Québécois! Tous nos autobus scolaires seront construits ici et propulsés à l’électricité d’ici 2030. Présentement, moins de 1% des 8000 autobus scolaires qui roulent sur les routes du Québec sont électriques zéro émission », a fait savoir M. Bourcier.
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Cinq mesures pour y arriver
En point de presse, le 2 mars, Marc Bourcier a détaillé les cinq mesures pour qu’en 2030, 100% des autobus scolaires qui roulent au Québec soient électriques.
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<li>Bonifier le programme de soutien financier au déploiement des autobus scolaires électriques. Le gouvernement libéral a annoncé que le rabais unique accordé à l’achat d’un autobus scolaire entièrement électrique passera, entre 2018-2019 et 2020-2021, de 125 000 $ à 105 000 $. Nous maintiendrons ce montant à 125 000 $.</li>
<li>Réserver la prolongation des contrats de transport d’élèves de 5 à 8 ans aux autobus scolaires électriques. Sébastien Proulx a prolongé les contrats pour tous les types d’autobus scolaires, ce qui ne favorise en rien la transition.</li>
<li>Mettre en place un crédit énergétique d’Hydro-Québec pour réduire la facture d’électricité des opérateurs d’autobus scolaires électriques.</li>
<li>Mettre en œuvre la technologie du « véhicule vers le réseau » (V2G), qui consiste à réinjecter l’électricité contenue dans les batteries d’un véhicule électrique dans le réseau électrique durant les périodes de stationnement ou de fortes demandes énergétiques. Au terme de la durée de vie d’un autobus, on aura revendu à Hydro-Québec une quantité d’électricité équivalente à sa valeur à neuf.</li>
<li>Mettre en place des conditions favorisant la naissance de champions industriels québécois dans l’industrie du transport scolaire électrique.</li>
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Aux yeux du porte-parole, le transport scolaire est le créneau le plus adapté à une électrification complète, notamment en raison des courtes distances à parcourir et du temps disponible, entre les déplacements du matin et du soir, pour la recharge. « Notre vision, c’est de voir une première génération d’élèves québécois ne rouler qu’à l’électricité! », a‑t‑il confié.
Source: Bureau du député de Saint-Jérôme

Déneigement à Prévost: Paul Germain fait le point