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Adoption du projet de loi 99: une meilleure protection pour les enfants

Denis Baraby, directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) des Laurentides, salue le nouveau projet de loi 99.

Adoption du projet de loi 99: une meilleure protection pour les enfants

Publié le 23/10/2017

Le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) des Laurentides, Denis Baraby, se réjouit de l’adoption du projet de loi 99, adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale, le 4 octobre dernier. Selon lui, cette annonce permettra d’encore mieux protéger les enfants qui le nécessitent.

«Il s’agit d’importantes bonifications, et ce, au bénéfice des jeunes ayant besoin de protection. Ces nouvelles mesures permettront ainsi de rehausser la qualité des services offerts par les DPJ du Québec et, par le fait même, d’offrir une meilleure protection aux enfants afin qu’ils puissent grandir et se développer en sécurité», affirme M. Baraby.

Six ans de travaux

Ce projet de loi est le fruit de six ans de travaux afin de bonifier les services offerts aux jeunes les plus vulnérables de notre société. Les modifications à la Loi sur la protection de la jeunesse permettront, entre autres: de favoriser la participation active de l’enfant et de ses parents à la prise de décisions et aux choix des mesures qui les concernent; d’encourager la participation des familles d’accueil et des personnes significatives au processus judiciaire et à la prise de décision concernant les enfants qui leur sont confiés; d’assurer une meilleure préservation de l’identité culturelle des enfants autochtones; d’apporter de nouvelles règles relatives à l’hébergement en centre de réadaptation afin, notamment, de mieux répondre aux besoins des jeunes à risque de fuguer et qui se placent en situation de danger; d’assurer une meilleure protection des enfants victimes de négligence sur le plan éducatif, notamment en lien avec l’obligation de fréquentation scolaire; de préciser les situations entraînant la suspension immédiate d’une personne responsable d’un service de garde en milieu familial; de faciliter le partage de l’information jugée nécessaire pour assurer la protection de l’enfant; et de faciliter l’accès à la justice, notamment en favorisant une plus grande utilisation des moyens technologiques.